Bienvenue sur le blog de Natali Gagnon

Je vous souhaite d'agréables découvertes dans ces articles que j'écris en m'inspirant des gens que je rencontre, des lectures que je fais et surtout de la vie et de mes propres expériences.

Vous pouvez faire des commentaires ou m'écrire à spookieg@videotron.ca, je suis toujours ouverte à vos idées. Si vous désirez que j'aborde un thème en particulier, n'hésitez pas à m'en faire part.

Namasté !

mercredi 26 janvier 2011

N'en faites pas un plat

«We already have everything we need » (Pema Chödrön)

La vie est une succession d’évènements heureux et moins agréables. Chaque situation arrive que nous le désirions ou non. Si nous accueillons tout comme une expérience et rien d’autres au lieu de voir chaque chose comme une montagne et d’en faire tout un drame, nous pourrons prendre conscience que tout change tout le temps, que rien ne reste. Même les éléments agréables disparaissent. On voudrait s’y accrocher mais elles partent également.

S’arrêter et prendre le temps de s’unir à l’espace heureux qui nous habite nous permet de voir chaque situation qui nous arrive comme une expérience de vie. Elle nous permet également de s’éveiller et de grandir de notre souffrance. Si quelqu’un n’a jamais connu la souffrance, il aura de la difficulté à reconnaître la non-souffrance. Tandis que lorsque nous connaissons une souffrance et que celle-ci passe, nous apprécions encore plus la non-souffrance après.

L’esprit humain prend plaisir à amplifier ses peines et ses souffrances, il se raconte constamment des histoires où il crée sa propre identité, son monde intérieur et ses problèmes. Il croit sincèrement qu’il souffre. Nous pouvons briser ce schéma de pensée en modifiant nos habitudes de pensées et en reconnaissant que chaque situation, chaque pensée, chaque émotion, chaque évènement n’est qu’un souvenir qui passe. Tout sera remplacé par autre chose à un moment ou à un autre. Il suffit d’attacher moins d’importance aux évènements. De ne pas en faire tout un plat!

Afin d’atteindre ce niveau d’éveil et de compréhension, il faut écouter avec beaucoup de douceur et de compassion ce qu’il y a à l’intérieur de nous par la méditation et l’introspection. Sans jamais rien forcer, nous devons développer notre cœur tendre que l’on appelle la boddhichitta. La boddhichita est notre centre d’éveil et de compassion. Il y a en chacun de nous le pouvoir de s’éveiller et une clarté mais nous l’avons oublié ou nous l’ignorons lorsqu’elle nous envoie des messages. La façon de s’éveiller et de se reconnecter à notre boddhichitta est la pratique de la méditation. Elle nous permet de devenir l’observateur de nos pensées, de se détendre dans l’expérience qu’elle soit agréable ou non et de faire face à nos peurs, de les confronter et de laisser notre boddhichitta s’ouvrir à notre propre souffrance. Ainsi nous pourrons développer de la compassion pour nous-même. Ayant reconnu la souffrance en nous, nous pourrons alors la reconnaître dans l’autre. Nous pourrons reconnaitre lorsqu’une personne s’exprime devant nous que c’est son corps de souffrance qui s’exprime et que la réaction de l’autre n’a rien à voir avec nous.

Ne restons pas prisonnier de nos pensées et de nos peurs, attachons leur moins d’importance et elles se dissoudront dans l’espace avec notre souffle. Vivons plutôt l’instant présent qui est là, à notre portée, en appréciant tout ce qui nous entoure et surtout en se réjouissant de la vie et de ses mystères.

Je vous souhaite de retrouver ce grand sourire qui se trouve à l’intérieur de votre cœur, là où réside votre boddhichitta!

jeudi 20 janvier 2011

Réflexion sur la compassion

« Ayant médité la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres. » (Milarepa)

J’aime bien cette définition de la compassion qui m’a été enseignée par mon excellent professeur Hart Lazer.

« La compassion c’est d’avoir la capacité d’être en présence de la souffrance de l’autre sans avoir le désir de changer quoi que ce soit. Quand notre action est basée sur la diminution de notre propre souffrance ce n’est pas de la compassion. »

jeudi 13 janvier 2011

Poème instant de douceur

Je vous offre un beau poème pris sur le site www.eternelpresent.ch que vous pouvez visiter. C'est un site qui offre de beaux textes inspirants et de l'information sur la spiritualité. Bonne découverte et voici ce beau poème:
Un instant de douceur

Je marche sur la Terre au milieu de cette vie trépidante
Tout le monde semble vouloir courir pour atteindre un but imaginaire
Pas le temps d'écouter
Pas le temps de rêver
Pas le temps de sourire
Pas le temps d'accueillir
Le tourbillon s'accélère et nous nous laissons emporter par le temps
Alors je m'arrête
Je souffle
Je respire
L'air emplit mes poumons de cette Vie qui coule en douceur
des étoiles jusqu'à mon coeur
Immobile
J'écoute
J'accueille
J'observe
Je ressens
Je prends le temps et le temps disparaît
Hors du temps me voilà dans l'unique instant
L'éternel présent que la vie m'offre à chaque instant
La paix m'envahit et la douceur me submerge
La fenêtre s'ouvre et l'Amour s'engouffre comme
une rafale de vent cosmique
Et je vois tous ces coeurs qui courent, prêts a s'ouvrir
Je vous aime
Soyez doux et bons
Prenez le temps de l'instant

Avec douceur...

mardi 11 janvier 2011

S'émerveiller à chaque instant

« La joie est en tout, il faut savoir l’extraire » (Confucius)

« L’espérance d’une joie est presque égale à la joie » (William Shakespeare)

«Si nous sommes dans la joie, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent » (Horace)

« On appelle ‘bonheur’ un concours de circonstances qui permettent la joie. Mais on appelle la joie cet état de l’être qui n’a besoin de rien pour se sentir heureux.» (André Gide)

« La joie intérieure réside au plus intime de l’âme; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais » (Sainte Thérèse de Lisieux)


Je ne pouvais me décider quelle citation prendre, alors je vous en offre plus d’une!

S’émerveiller de la vie qui circule en nous et de tout ce qui nous entoure nous permet de retrouver ce sentiment de joie qui nous habite. Même dans les moments difficiles, nous sommes les maîtres de nos états intérieurs. Nous pouvons diriger le sens de nos pensées comme nous le désirons. Si nous nous imaginons un grand sourire dans le cœur et que nous laissons monter un sentiment de contentement de ce que nous sommes, nous pourrons accéder à la joie qui sommeille toujours en nous. La graine est là, il faut simplement l’arroser au lieu d’arroser nos émotions négatives en ressassant le passé ou encore en imaginant un futur irréel.

L’instant présent est l’espace que nous oublions de meubler et d’habiter par notre présence, nous l’ignorons tout simplement, trop préoccupés que nous sommes par le passé et le futur. Il suffit de prendre conscience de cet instant pour retrouver la paix et la joie qui sont toujours disponibles à chaque respiration.

Quand tout semble basculer autour de nous, il suffit de s’assoir, prendre le temps d’observer notre respiration et de se réjouir d’être tout simplement en vie et présent. De se permettre d’oublier le passé et d’arrêter d’angoisser sur le futur et vivre intensément chaque respiration pour se sentir en vie et pleinement conscient du corps physique. D’imaginer un grand sourire dans le cœur et que ce sourire puisse même apparaitre à nos lèvres et dans nos yeux.

Profitons de la vie pendant qu’elle passe et surtout profitons de chaque instant pour être pleinement conscient et créons la joie en nous par notre pensée!