Bienvenue sur le blog de Natali Gagnon

Je vous souhaite d'agréables découvertes dans ces articles que j'écris en m'inspirant des gens que je rencontre, des lectures que je fais et surtout de la vie et de mes propres expériences.

Vous pouvez faire des commentaires ou m'écrire à spookieg@videotron.ca, je suis toujours ouverte à vos idées. Si vous désirez que j'aborde un thème en particulier, n'hésitez pas à m'en faire part.

Namasté !

dimanche 26 septembre 2010

La tranquillité accessible

'Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme.' Marc Aurèle

La tranquillité réside au centre de chaque chose, même à l'intérieur des plus grandes tempêtes. En calmant le mental, il nous est possible d'accéder à cette quiétude de l'esprit.

Calmer l’esprit agité n'est pas toujours facile, mais avec patience et persévérance il est possible d’y parvenir. S'assoir à tous les jours pour entrainer notre esprit chaotique et vagabond à s'apaiser et demeurer là avec ce qui se présente sans chercher à transformer l'expérience. Demeurer simplement le spectateur qui accueille. Recevoir les sensations, les émotions et les pensées qui surviennent tout en se détendant. Accepter ce qui est, tout simplement, sans résistance.

Lorsque le mental est très agité, il suffit de l'observer sans se juger et de rester avec les pensées sans entrer en action et sans entretenir les histoires qui se présentent.

Voici une technique pour vous aider dans cette voie. Vous pouvez imaginer que vous vivez comme dans un rêve où le conscient ne peut pas intervenir dans la pensée. Qu'il n'a aucun pouvoir sur celle-ci. Vous répétez intérieurement ‘la vie est comme un rêve’. Cette technique de méditation peut s'avérer utile lorsque les formations mentales sont très présentes. Elle nous permettra d'accéder à cette tranquillité même dans la tempête!

Une autre façon simple de faire diminuer les pensées est de se répéter intérieurement 'j’inspire’ à l’inspiration et ‘j’expire’ à l’expiration. Cet exercice nous ramène au souffle et par le fait même à la présence.

Je vous souhaite la tranquillité de l'esprit.

mercredi 22 septembre 2010

Développer notre compassion

La compassion naît de la prise de conscience de la souffrance et de l’angoisse des autres.’ Hubert Reeves

La méditation est un excellent moyen de développer notre conscience ainsi que notre compassion. Prendre conscience de la souffrance de l’autre implique que nous devons également développer la compassion pour nous-même. Nous serons ainsi en mesure de reconnaître la souffrance de l’autre et d’avoir de la compassion pour l’autre car nous en aurons fait l’expérience pour nous-même.

Afin de faire cette reconnaissance, il suffit simplement de s’arrêter et d’écouter. S’assoir et laisser le corps se déposer au sol, respirer, rester là et prendre conscience de nos blessures, de nos vulnérabilités et de nos souffrances. Il est important de conserver une attitude d’ouverture et d’avoir beaucoup de douceur envers nous-même durant cette méditation. Il ne faut pas tomber dans les ressentiments ni les récriminations, toujours garder un cœur tendre et rempli de compassion face à nos souffrances. Nous pouvons alors commencer à se dire intérieurement, c’est correct, tu as le droit d’avoir cette blessure, de souffrir, je suis là avec toi, je t’aime de façon inconditionnelle, je comprends ta souffrance. Utiliser des phrases que nous avons besoin d’entendre. Respirer et rester présent aux sensations du corps, se détendre dans l’expérience qu’elle soit agréable ou non. Nous développerons notre compassion en laissant notre cœur s’ouvrir à notre propre souffrance et ainsi pourrons développer cette vertu pour les autres.

Vous pouvez également développer cette vertu en répétant les phrases suivantes extraites de la méditation des quatre vertus infinies. Pour les instructions complètes suivre le lien suivant : http://www.unfetteredmind.org/practices/includes/vertus-infinies.pdf

Compassion :
  • Que je puisse être libre de la souffrance, des préjudices et de la confusion.
  • Que je puisse accepter toute chose telle qu’elle est.
  • Que je puisse faire l’expérience du monde m’acceptant tel(le) que je suis.
  • Que je puisse être au service de tout ce qui se présente.

Chaque individu que nous côtoyons possède ses propres souffrances, arrive avec ses propres expériences de vie et son passé. La réaction d’une personne face à ce que nous lui avons dit n’a rien avoir avec nous. Ce sont ses propres démons avec qui elle se bataille. Conserver notre cœur ouvert et plein de compassion pour l’autre facilitera nos échanges avec le monde.

Je vous souhaite de bonnes relations empreintes de compassion.