Bienvenue sur le blog de Natali Gagnon

Je vous souhaite d'agréables découvertes dans ces articles que j'écris en m'inspirant des gens que je rencontre, des lectures que je fais et surtout de la vie et de mes propres expériences.

Vous pouvez faire des commentaires ou m'écrire à spookieg@videotron.ca, je suis toujours ouverte à vos idées. Si vous désirez que j'aborde un thème en particulier, n'hésitez pas à m'en faire part.

Namasté !

mardi 21 décembre 2010

Méditation du pardon

« If we could read the secret history of our enemies, we should find in each person’s life sorrow and suffering enough to disarm all hostility » (Henri Longfellow)
Traduction libre:
« Si nous connaissions l’histoire secrète de nos ennemis, nous y découvririons ses pires souffrances de la vie, nous menant ainsi à l’abolition de toute hostilité »

Le temps des fêtes est une période de rencontres où les souvenirs du passé font surface. Souvenirs agréables parfois et souvenirs qui nous rappellent notre souffrance selon nos expériences du passé. Nous trainons en nous beaucoup de souffrance reliée au passé parce que nous ne voulons pas pardonner. Nous construisons autour de notre cœur des barrières l’empêchant de s’ouvrir et de respirer.

En cette période de réjouissance, je vous offre la méditation du pardon pour alléger le corps de ces vieux ressentiments et de ces vieilles rancunes qui nous accablent. Prenez note qu’en aucun cas nous ne devons pardonner l’acte qui a été commis, le pardon s’adresse plutôt à l’être vivant qui souffre lui aussi. L’intention de cette méditation est d’alléger le corps de ses souffrances et d'ouvrir le coeur. Cette méditation provient du livre A path with heart de Jack Kornfield.

Il y a trois types de pardon, se pardonner à soi-même, demander pardon à l’autre et pardonner à une personne qui nous a blessé. Pour une assise, déterminez quel pardon vous voulez accorder et ne changez pas en cours de route, restez avec celui que vous avez choisi.

Débutez par trouver une posture assise confortable en laissant la respiration devenir votre point central d’attention. Laissez la respiration être naturelle sans la transformer, détendez-vous dans l’expérience du souffle. Permettez à votre corps de se détendre dans chaque expiration en vous répétant cette phase quand vous expirez, j’expire, j’autorise mon corps de se détendre. Respirez dans le cœur et observez les barrières qui y sont présentes. Celles que vous avez érigées au fil des ans parce que vous n’avez pas pardonné. Laissez votre cœur s’ouvrir au pardon en demandant pardon à vous-même ou en pardonnant aux autres. En récitant les phrases, visualisez ce que vous ou la personne a fait et ressentez votre propre douleur et celle de la personne. Détendez-vous en relâchant et laissez votre cœur se remplir de compassion et de bienveillance.

Voici les phrases que vous pouvez répéter avec beaucoup de douceur selon le type de pardon sur lequel vous désirez méditer. Vous pouvez également créer vos propres phrases de pardon, mais elles doivent être empreintes de bienveillance et de compassion.

Pour demander pardon à quelqu’un à qui nous avons pu faire du mal :
De plusieurs façon, volontairement ou involontairement, à cause de la peur, de ma souffrance, de la confusion, de la colère, j’ai pu blesser, trahir ou abandonner une personne lui causant de la souffrance.
Je demande ton pardon. Je demande ton pardon de t’avoir blessé.

Pour se pardonner à soi-même du mal que nous avons pu nous infliger :
Je reconnais que de plusieurs façons, je me suis blessé, trahi, abandonné par mes actes, mes paroles et mes pensées de façon volontaire ou non.
Pour toutes les fois où c’est arrivé, je me pardonne avec cœur et ouverture. Je me pardonne à moi-même.

Pour pardonner à une autre personne qui nous a blessé :
De plusieurs façons j’ai été blessé, trahi, abusé, abandonné par l’autre de façon volontaire ou non.
Je reconnais que l’autre a agi dans un état de peur, de confusion, de douleur ou de colère. Je traine en moi cette rancune me causant de la souffrance depuis trop longtemps. Pour cette raison je t’offre mon pardon.


Observez si le cœur se détend et qu’un relâchement s’opère en vous en disant ces phrases. Il se peut que pour certaines douleurs ce soit très difficile et que vous ne ressentiez pas de relâchement, pardonnez-vous également si vous n’arrivez pas à pardonner tout de suite. Le pardon ne peut pas être forcé, il ne doit pas être artificiel, il doit venir du cœur et doit être sincère.

Je vous souhaite de pardonner et de retrouver la liberté dans le cœur!

Je vous offre une autre pensée pour terminer l'année en beauté!

"Se venger, c'est se mettre au niveau de l'ennemi; pardonner, c'est le dépasser." (Francis Bacon)

lundi 6 décembre 2010

Cultiver la parole juste

« N’ouvre la bouche que si tu es certain que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. » (B. Bernier)

Voici une belle citation pour nous rappeler de tourner notre langue sept fois avant de prendre la parole. Il faut utiliser les mots avec beaucoup de conscience car la force de nos paroles est puissante et nous ne nous en rendons pas compte.

Chaque mot que nous énonçons est entendu, parfois interprété et l’interprétation faite ne sera pas nécessairement la même que ce dont nous avions l’intention de dire. Il faut utiliser les mots avec discernement, être le plus clair et précis possible pour ne pas qu’il y ait de confusion.

La parole juste se cultive en étant attentif à l’autre et à nous-même quand nous parlons. Il est aussi important que nos paroles ne soient pas prononcées dans le but de semer de la discorde ni de blesser l’autre et que la sincérité soit présente. La sincérité est la base de toute bonne communication. Soyez dans la présence et attentif à vous et à l’autre quand vous parlez, cela vous aidera à reconnaitre l’impact de vos paroles. Prenez le temps de respirer avant de parler. Prendre une inspiration avant de parler nous permet d'amener notre attention à ce que nous allons dire, nos paroles seront alors pensées et posées et l'écoute sera plus attentive du côté de l’interlocuteur.

Il est également important de cultiver des paroles douces envers nous-même. Nous avons souvent tendance à être dur envers nous et le dialogue interne est souvent composé de récrimination, de culpabilité et d'autocritique.

Cultiver l'acceptation et la parole juste envers soi est une porte d'entrée dans la voie de la guérison et du bonheur. Lorsque nous cultivons la parole juste, nous verrons possiblement une amélioration de nos relations.

Je vous souhaite de parler dans l’attention que ce soit pour vous ou pour les autres!

mardi 30 novembre 2010

Méditation pour relâcher sur une difficulté

Je vous offre ici une technique de méditation que nous avons étudiée durant la pratique du lundi 29 novembre 2010. Cette méditation nous offre la possibilité de travailler avec des états émotionnels ou des difficultés que nous rencontrons.

Cette technique vient de mon professeur Ken McLeod qui lui-même l'a reçue de Thich Nhat Hanh. C'est une méditation pour un pratiquant un peu plus avancé. Elle a été réduite en cinq phases et ces phases se transforment une à la fois. Il ne faut rien forcer durant cette méditation, il faut garder une attention douce et tendre envers la difficulté, la prendre avec beaucoup de tendresse dans nos bras et s'assoir avec, la regarder et tenter de se détendre et de retrouver le calme même dans la difficulté. Il suffit de laisser chacune des phases se transformer une à la fois, parfois nous devons revenir en arrière vers les phases précédentes.

Vous pouvez voir les instructions écrites en suivant le lien suivant, les instructions en français sont en bas dans un PDF séparé :
Vous pouvez également entendre les enseignements complets de cette méditation en anglais en suivant ce lien, la méditation est dans le deuxième fichier: Releasing emotional reactions 2. Vous pouvez sauver le fichier sur votre ordinateur en cliquant sur le bouton droit de la souris et enregistrer la cible et ensuite l'écouter sur votre baladeur ou l'écouter directement en cliquant sur l'icone Listen qui se trouve à droite :
http://www.unfetteredmind.org/category/transcripts/releasing-emotional-reactions-retreat
Il est également possible de lire le texte de l'enseignement qui se trouve sur le Podcast.

Je vous souhaite de vous libérer de vos difficultés et de comprendre profondément leur provenance et ainsi pouvoir vous en détacher complètement.

dimanche 28 novembre 2010

Les louanges et les critiques

'Les louanges et les critiques sont comme du vent, des échos, des illusions. Leur seul pouvoir de nous troubler est celui que nous leur accordons. Si nous ne nous préoccupons pas de polir notre image, nous ne craindrons pas qu’elle soit ternie. Les louanges et les critiques ne modifient en rien ce que nous sommes : elles n’affectent que notre « image », laquelle n’est que la vitrine de notre ego et le miroir des opinions d’autrui.' Matthieu Ricard

C'est cela la source même de notre souffrance. La nature de l'ego aime lorsqu’on le couvre d'éloges pour se sentir plus fort et meilleur et reçoit les critiques comme des attaques personnelles.

Sachez que peu importe ce que vous faites, certains trouverons que ça leur plait et d'autres trouverons toujours quelque chose à redire. Faites ce que vous avez à faire du mieux que vous pouvez sans vous attendre à récolter quoi que ce soit, que ce soit des louanges ou des critiques. La réaction des gens face à ce que vous faites n'a rien à voir avec vous. C'est seulement l'interprétation de vos actions à travers les yeux d'une autre personne. Cette personne a ses propres croyances et ses démons et sa réaction n’a rien à voir avec votre action.

Améliorer la qualité de vos actions en ayant toujours un but humble et de non-violence et laissez faire le reste. Vous récolterez peut-être un jour, mais vous ne savez pas quand et sous quelle forme. C'est la loi du karma.

Soyez vigilants et justes dans vos actions!

mardi 23 novembre 2010

Prières d'ouverture et de fermeture

La méditation doit devenir une sorte de rituel. Chaque étape de la pratique est importante. Une façon de tourner notre attention vers la pratique est d'inclure une prière d'ouverture avant de débuter la méditation. À la fin, nous pouvons également inclure une prière pour clore notre pratique.

Voici un lien de prières d'ouverture et de fermeture du site Unfettered Mind. Ce sont des prières traduites ou composées par Ken McLeod au fil des ans.

http://www.unfetteredmind.org/practices/includes/Prayers_fr.pdf

Vous trouverez également sous l'onglet 'practices' d'autres prières traditionnelles, mais seulement en anglais. Ce lien vous amène également à certaines techniques de méditation.

http://www.unfetteredmind.org/practices/index.php

mercredi 27 octobre 2010

Notre ami l'ego

Notre cher ami l'ego est toujours présent avec nous, il nous accompagne dans nos moindres gestes de la vie et surtout dans nos comportements. Il suffit d'en prendre conscience et de le reconnaitre en nous lorsqu'il surgit de nulle part. En prendre conscience lui enlève beaucoup de force. L'ego, le sentiment de 'je' très fort que nous ressentons nous amène souvent à la souffrance. Nous nous identifions à ce que nous ne sommes pas. Pour approfondir ce sujet, je vous offre un article écrit par Matthieu Ricard qui pourra vous aider à comprendre ce qu'est l'ego.

Voici les liens de l'article intitulé L'illusion de l'ego :

http://www.matthieuricard.org/index.php/blog/the_illusion_of_the_self/
http://www.matthieuricard.org/index.php/blog/the_illusion_of_the_self_continued/ http://www.matthieuricard.org/index.php/blog/the_illusion_of_the_self_end/

Également, je vous invite à lire le livre d'Eckhart Tolle, Nouvelle terre. Ce livre explique merveilleusement bien la structure de l'ego. Si vous voulez comprendre d'où proviennent certaines de vos réactions et de vos comportements et pourquoi nous souffrons tant, ce livre pourra très certainement éclairer votre cheminement dans ce domaine.




mercredi 20 octobre 2010

Sortir de nos murs

‘Le passé n’est pas garant de l’avenir.’ Pensée philosophique

Nous nous formons une image de la vie teintée par nos propres couleurs. Selon l’éducation que nous avons reçue, le milieu dans lequel nous avons évolué, nous nous formons une idée de ce que doit être la vie et nous croyons fermement que ces croyances sont réelles. Les expériences que nous avons vécues, les traumatismes que nous avons subits, les peurs que nous entretenons, les fausses croyances que nous alimentons forment un mur autour de nous, nous empêchant d’accéder à la réalité et à la vie elle-même. Nous formulons des scénarios de vie qui sont complètement fictifs et aléatoires. Que ce soit des pensées vers le futur ou des ressentiments et des culpabilités sur l’histoire du passé, l’idée que nous en faisons reste sans fondements. Pendant ce temps, la vie passe et nous oublions de la vivre intensément.

Pourquoi érigeons-nous ce mur autour de nous au fil du temps? Ce mur protège notre ego pour qu’il ne se sente pas menacé. Mais notre ego, que veut-il protéger? Il veut évidemment protéger sa survie, il veut être plus fort, meilleur que l’autre, se sentir supérieur. Mais l’ego reste toujours insatisfait et veut toujours plus ou au contraire, il nous rappelle que nous sommes inférieurs à l’autre, il s’autocritique et nous rabaisse constamment. Ces réactions reliées au sentiment du ‘je’ entrainent de la souffrance, car nous ne sommes jamais satisfaits. Lorsque nous diminuons le sentiment d’ego, du ‘moi’ nous pouvons accéder à notre nature d’être humain, notre nature primitive, celle qui elle est pure. Elle est la conscience qui voit, celle qui sait, celle qui fait tomber le mur fait de fausses croyances. Dans les textes sacrés du yoga, ce mur ou ce voile s’appelle avidya.

Je vous offre ici quelques moyens pour défaire la structure de votre mur en pratiquant la présence. Il suffit d’être doux et tendre, de ne pas utiliser le marteau-piqueur mais plutôt votre conscience et toute votre compassion pour ce travail de patience. S’entrainer à rester dans le moment présent, demeurer ouvert et curieux de ce qui se présente à nous afin de sortir de ces murs. S’émerveiller et trouver de la joie dans les actes les plus simples de la vie pour revenir à la réalité. Regarder, écouter, sentir, goûter, ressentir en faisant participer tous nos sens à chacune de nos activités. Laisser la porte de nos cinq sens ouverte et en éveil.

Nous pouvons également développer les quatre vertus infinies, l’équanimité, la bienveillance, la compassion et la joie pour qu’elles deviennent une seconde nature (voir article précédent). Nous pouvons utiliser le yoga ou la méditation pour que notre conscience du corps physique s’éveille et que notre compréhension de la vie puisse s’éclairer et devenir juste. Derrière le mur se cache un immense trésor, la paix du soi et l’éveil.

Je vous souhaite de sortir de vos murs pour mieux voir la réalité de la vie!

mardi 19 octobre 2010

Méditation des 4 vertus infinies

Les quatres vertus infinies sont des vertus que nous voulons développer pour accéder à la source du bonheur dénudée de souffrance.

Voici donc le lien pour la technique de méditation pour développer ces quatre vertus infinies.

http://www.unfetteredmind.org/practices/includes/vertus-infinies.pdf

Si vous préférez utiliser l'anglais, voici le lien pour les instructions en anglais.

http://www.unfetteredmind.org/practices/immeasurables.php

dimanche 26 septembre 2010

La tranquillité accessible

'Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme.' Marc Aurèle

La tranquillité réside au centre de chaque chose, même à l'intérieur des plus grandes tempêtes. En calmant le mental, il nous est possible d'accéder à cette quiétude de l'esprit.

Calmer l’esprit agité n'est pas toujours facile, mais avec patience et persévérance il est possible d’y parvenir. S'assoir à tous les jours pour entrainer notre esprit chaotique et vagabond à s'apaiser et demeurer là avec ce qui se présente sans chercher à transformer l'expérience. Demeurer simplement le spectateur qui accueille. Recevoir les sensations, les émotions et les pensées qui surviennent tout en se détendant. Accepter ce qui est, tout simplement, sans résistance.

Lorsque le mental est très agité, il suffit de l'observer sans se juger et de rester avec les pensées sans entrer en action et sans entretenir les histoires qui se présentent.

Voici une technique pour vous aider dans cette voie. Vous pouvez imaginer que vous vivez comme dans un rêve où le conscient ne peut pas intervenir dans la pensée. Qu'il n'a aucun pouvoir sur celle-ci. Vous répétez intérieurement ‘la vie est comme un rêve’. Cette technique de méditation peut s'avérer utile lorsque les formations mentales sont très présentes. Elle nous permettra d'accéder à cette tranquillité même dans la tempête!

Une autre façon simple de faire diminuer les pensées est de se répéter intérieurement 'j’inspire’ à l’inspiration et ‘j’expire’ à l’expiration. Cet exercice nous ramène au souffle et par le fait même à la présence.

Je vous souhaite la tranquillité de l'esprit.

mercredi 22 septembre 2010

Développer notre compassion

La compassion naît de la prise de conscience de la souffrance et de l’angoisse des autres.’ Hubert Reeves

La méditation est un excellent moyen de développer notre conscience ainsi que notre compassion. Prendre conscience de la souffrance de l’autre implique que nous devons également développer la compassion pour nous-même. Nous serons ainsi en mesure de reconnaître la souffrance de l’autre et d’avoir de la compassion pour l’autre car nous en aurons fait l’expérience pour nous-même.

Afin de faire cette reconnaissance, il suffit simplement de s’arrêter et d’écouter. S’assoir et laisser le corps se déposer au sol, respirer, rester là et prendre conscience de nos blessures, de nos vulnérabilités et de nos souffrances. Il est important de conserver une attitude d’ouverture et d’avoir beaucoup de douceur envers nous-même durant cette méditation. Il ne faut pas tomber dans les ressentiments ni les récriminations, toujours garder un cœur tendre et rempli de compassion face à nos souffrances. Nous pouvons alors commencer à se dire intérieurement, c’est correct, tu as le droit d’avoir cette blessure, de souffrir, je suis là avec toi, je t’aime de façon inconditionnelle, je comprends ta souffrance. Utiliser des phrases que nous avons besoin d’entendre. Respirer et rester présent aux sensations du corps, se détendre dans l’expérience qu’elle soit agréable ou non. Nous développerons notre compassion en laissant notre cœur s’ouvrir à notre propre souffrance et ainsi pourrons développer cette vertu pour les autres.

Vous pouvez également développer cette vertu en répétant les phrases suivantes extraites de la méditation des quatre vertus infinies. Pour les instructions complètes suivre le lien suivant : http://www.unfetteredmind.org/practices/includes/vertus-infinies.pdf

Compassion :
  • Que je puisse être libre de la souffrance, des préjudices et de la confusion.
  • Que je puisse accepter toute chose telle qu’elle est.
  • Que je puisse faire l’expérience du monde m’acceptant tel(le) que je suis.
  • Que je puisse être au service de tout ce qui se présente.

Chaque individu que nous côtoyons possède ses propres souffrances, arrive avec ses propres expériences de vie et son passé. La réaction d’une personne face à ce que nous lui avons dit n’a rien avoir avec nous. Ce sont ses propres démons avec qui elle se bataille. Conserver notre cœur ouvert et plein de compassion pour l’autre facilitera nos échanges avec le monde.

Je vous souhaite de bonnes relations empreintes de compassion.

lundi 28 juin 2010

Le silence pour mieux voir

« Du silence naît tout ce qui vit et dure ; car c'est le silence qui nous relie à l'univers, à l'infini, il est la racine de l'existence et par là l'équilibre de la vie. » (Yehudi Menuhin)

Très souvent nous sommes mal à l’aise face au vide que laisse le silence. Nous voulons immédiatement meubler ce vide en parlant beaucoup, de tout et de rien, sans vraiment réfléchir à nos paroles. Et si nous nous taisions et que nous observions ce qui se passe autour de nous afin de mieux vivre l’expérience. Nous découvrirons que le vide est en fait très bien rempli.

L’observation en silence nous fera découvrir plein de petits détails que nous aurions autrement ignorés : le paysage autour, la nature, la texture, la couleur des choses, les sons, les odeurs, le langage corporel de l’autre, nos sensations. Laisser l’esprit s’ouvrir à l’expérience de ce qui se produit est une invitation au moment présent. Il n’y a plus besoin de meubler le silence, juste d’écouter, de voir, de goûter, de sentir et de ressentir. Vous verrez votre expérience d’une toute autre perspective si vous essayez cet exercice de silence.

Prenez un moment avec des personnes de votre entourage, amis, famille, collègues de travail et demandez-leur d’observer quelques minutes de silence durant une activité commune. Choisissez des personnes qui sont ouvertes à faire cet exercice. Durant un repas est une excellente façon de débuter. Déterminez ensemble une période qui est confortable pour tous les participants. Cette période doit durer au moins 30 minutes et peut s’étaler sur quelques heures voir quelques jours si les personnes sont assez ouvertes pour faire l’expérience plus longtemps. Durant cette période, il n’est pas nécessaire de s’isoler à l’intérieur de soi et de regarder le plancher mais bien de vivre ensemble dans le silence. Vous pouvez vous regarder, vous parler avec les yeux, le visage, le corps. Pendant tout ce temps, faites vos activités et observez vos réactions face au silence. Vous pouvez faire n’importe laquelle activité, manger, marcher, s’activer aux tâches quotidiennes, aller en camping, cuisiner, pour ne nommer que celles-ci!

Après la période de silence, vous pourrez discuter de votre expérience ensemble. Quels ont été vos sensations physiques? Quelles ont été vos émotions? Qu’avez-vous ressenti? Qu’avez-vous remarqué que vous ne remarquez pas habituellement? Mais à chaque fois que vous prendrez la parole, prenez une bonne inspiration avant de débuter.

Dans le silence, nous pouvons mieux voir!

J’aimerais que vous échangiez sur ce sujet. N’hésitez pas à partager votre expérience sur le blog en commentant ce billet pour que les autres voient vos commentaires.

mercredi 23 juin 2010

La vision de la vie à travers nos croyances

Je vous partage un passage du livre 'Wake up to your life' de Ken McLeod, professeur de méditation que j'admire et avec lequel j'étudie. Ce n'est qu'un court extrait de ce livre complexe traitant de la méditation et de la tradition bouddhiste. Je vous l'offre plutôt comme matière à réflexion.

J'ai traduit librement le texte de l'anglais.

'Peu importe comment on a grandi et le milieu duquel on vient, riche ou pauvre, amour ou adversité, nous nous formons une image de la vie. Toutes nos actions qui s'ensuivent sont alors basées sur la croyance que cette vision de la vie est vraiment ce que les choses sont.'

Bonne réflexion!

mercredi 16 juin 2010

Niyamas - Disciplines de vie

Dans les Yoga-Sutras de Patanjali, on définit les huit membres du yoga. Ces membres doivent coexister de façon former un ensemble qui se complète un peu comme les membres du corps humain. Si vous désirez connaître ces huit membres suivez le lien suivant : http://www.centreyogasante.ca/Bulletin/3web.html. Vous y trouverez une brève description de chacun. On définit parfois les membres du yoga comme la voie à suivre vers le chemin de l’éveil.

Aujourd’hui, j’aimerais vous entretenir du deuxième membre du yoga, les Niyamas. Ils décrivent les disciplines que nous devons adopter pour garder le corps et l’esprit sains. Pour ce faire, il est vrai que nous devrons prendre certaines mesures disciplinaires mais les résultats de ces mesures en valent la peine. Lorsque nous faisons l’effort conscient de maintenir le corps en forme et que nos habitudes de vie sont bonnes, nous nous sentirons mieux dans notre corps et notre esprit pourra s’apaiser. Nous aurons également accès à cet espace de paix qui réside en chacun de nous, apportant ainsi la possibilité d’arrêter la souffrance. Nos actions seront alors basées sur la présence et l’attention plutôt que sur nos réactions.

Voici la liste des cinq Niyamas et leur définition :

1. Sauca : Fait référence à la propreté et pureté du corps et de l’esprit. Garder le corps en forme en faisant de l’exercice. Manger sainement et à sa faim seulement. Conserver de bonnes habitudes alimentaires pour promouvoir la santé, la force et la vitalité du corps. Méditer pour calmer le mental.
2. Santosa : Le contentement. Amener notre attention sur les éléments heureux de la vie au lieu de s’accrocher aux éléments négatifs et d’y rester prisonnier en ressentiments et récriminations. Que les situations soient agréables où non, pratiquer l’équanimité, c’est-à-dire rester en paix avec tout ce qui nous arrive. Ne pas entretenir des pensées négatives. Tout ce qui arrive est impermanent de toute façon, il n’y a rien qui reste, tout change tout le temps.
3. Tapas : Faire un effort conscient pour maintenir le corps en forme. Toujours pour un motif humble, sans objectif de faire tort à l’autre, ni afin de se sentir supérieur. Rester dans l’humilité. Faire bouger le corps pour garder sa souplesse et sa vitalité pour vieillir avec grâce.
4. Svadhyaya : C’est de prendre du temps pour se connaître soi-même à travers les autres, des textes inspirants ou à travers des gens qui peuvent nous guider. Ce que nous allons découvrir ne sera pas nécessairement agréable à voir. Nous allons très certainement y rencontrer nos démons. Il suffit de rester ouvert à la découverte de soi et à inviter ces démons avec beaucoup de douceur et de compassion. On veut les apprivoiser et non les chasser. Nos traits de caractères ont été sculptés au fil des ans, on ne peut pas les effacer, mais on peut apprendre à les aimer et les regarder avec humour.
5. Ishvara pranidhana : Cette discipline implique que nous abandonnions tout désir de récolter le fruit de nos actions et d’avoir la foi en quelque chose de plus grand que nous. Il faut donner et faire chacune de nos actions avec le plus de précision et de qualité possible sans rien attendre en retour.

Cette semaine, soyez discipliné et garder votre corps et votre esprit sain!

jeudi 3 juin 2010

Des ténèbres à la lumière

''Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.'' [Khalil Gibran]

Il y a des jours où même si le soleil brille de tous ses feux à l’extérieur, nous nous retrouvons plongés dans les ténèbres. Au plus profond de soi, il n’y a que noirceur, angoisse et déprime. Dans ces moments de noirceur, notre imaginaire fonctionne à plein régime et les idées négatives nous enfoncent de plus en plus dans l’abime. Chaque petit obstacle de la vie devient une montagne insurmontable. Nous aurons alors tendance à l’isolement et à la solitude.

Il est possible de refaire surface vers la lumière en développant notre présence. L’utilisation de nos cinq sens est un excellent moyen pour nous ramener à l’instant présent. Il suffit de prendre conscience des sons environnants, de voir les images qui s’offrent à nos yeux, de goûter pleinement un aliment, de sentir les odeurs et de ressentir les sensations sur la peau pour se sentir vivant et présent. Nous pouvons aussi sortir de notre tanière et aller voir des gens, participer aux discussions, se sentir entouré nous aidera aussi à rester dans la présence.

Certaines activités sont également bienfaitrices comme s’occuper des autres, peindre, jardiner, chanter, faire du ménage, se libérer par la danse, marcher et la liste peut se continuer à votre guise.

Ces périodes de noirceur peuvent nous mener vers des prises de conscience et la méditation peut grandement nous aider à nous recentrer et à découvrir ce qui nous amène dans ces états. Il suffit de s’assoir et d’écouter sans intervenir dans le flot des pensées. La méditation n’a pas pour but d’arrêter les pensées mais bien d’en prendre conscience et de rester dans l’équanimité, que ces pensées soient agréables ou non. On peut les étiqueter, les nommer lorsqu’elles se présentent : ressentiments, pensée sur le passé, planification du futur, jugement, critique, jalousie, désir, aversion, etc. et demeurer attentif aux sensations du corps. La pensée perd beaucoup d’emprise sur nous lorsque nous la nommons, elle s’évanouie alors pour être remplacée par une autre. C’est un processus continuel qui s’arrête habituellement avec le sommeil où les rêves prendront alors la relève.

Sachez qu’après les nuages le soleil réapparait toujours et qu’après la nuit vient le jour! Ayez confiance que la noirceur dans laquelle vous êtes n’est que passagère et que vous en sortirez grandi et mieux équipé pour faire face à la vie.

Je vous souhaite de sortir des ténèbres et de profiter du magnifique soleil qui brille constamment à l’intérieur de vous. Dites-vous que ce ne sont que des petits nuages qui viennent l’obscurcirent. Ceux-ci pourront se dissiper par la pratique de la présence.

Bonne présence!

lundi 17 mai 2010

Nettoyage du printemps

Lorsque la nature se réveille de son sommeil hivernal, elle prend bien son temps. Tranquillement, elle sort de sa torpeur pour nous émerveiller de ses splendeurs. Les bourgeons s’ouvrent et se transforment lentement en feuilles, les fleurs sortent du sol encore froid nous dévoilant toute l’énergie emmagasinée durant l’hiver.

Pour moi, c’est une période de renaissance et de renouveau. Comme si, après s’être reposée, la terre nous montrait ce qu’elle a de plus beau, comme si elle naissait à nouveau. C’est un bon moment pour nous de prendre le temps de s’arrêter afin de contempler la nature avec tout ce qu’elle a de beau à nous offrir.

C’est définitivement ma saison préférée. Elle me donne le goût de renaitre moi aussi et d’être nouvelle, de changer, de me transformer et surtout de faire du ménage.

Prenez le temps de renaitre vous aussi, faites un peu de ménage à l’intérieur de vous par cet exercice de respiration et de visualisation.

Assoyez-vous confortablement et laissez votre respiration devenir longue et profonde, pendant quelques minutes faites simplement arriver dans votre corps. Ensuite, imaginez que chaque inspiration vous nettoie et que chaque expiration vide toute la noirceur et la poussière accumulée en vous. Prenez un moment pour faire une vingtaine de cycles ou plus de cette respiration en imaginant bien le processus de nettoyage. Ne forcer jamais l’inspiration, amenez plutôt votre attention sur l’expiration longue et complète. Visualisez que vous ouvrez les portes et les fenêtres du cœur et qu’il se remplit d’air frais et que l’air vicié sort en emportant avec lui toutes ces pensées inutiles sur le passé ou l’anxiété sur l’avenir ou les ressentiments ou les jugements, tout ce qui vous accable, laissez-le sortir de vous à chaque expiration.

Après ce nettoyage, vous vous sentirez plus léger et serein.

Bon nettoyage du printemps

mardi 13 avril 2010

Sous l'emprise de l'histoire du passé

Nous avons tous vécu un jour ou l’autre une expérience traumatisante, laissant sur nous des traces indélébiles. Cela s’avère particulièrement véridique lorsque celle-ci s’est produite en bas âge.

Prenons par exemple un enfant qui aurait vécu une expérience d’abandon par un parent. Cette expérience aura sur lui une influence sur ses comportements durant toute sa vie. À chaque fois qu’un ami se présentera en retard à un rendez-vous, cela s’exprimera par différentes émotions telle la colère, la tristesse, la non-confiance, l’anxiété, car le sentiment d’abandon revivra en lui.

Quand une émotion négative s’empare de nous, on peut se pencher sur la cause de cette émotion afin de comprendre d’où elle provient. Nous pourrons peut-être la relier à une expérience vécue lorsque nous étions enfant. Qui est l’enfant blessé en nous qui réagit à une situation? Comprendre nos comportements demande que l’on se donne la peine d’écouter ce qu’il y a à l’intérieur de nous et la méditation est un excellent moyen d’y parvenir. Il suffit d’observer nos comportements répétitifs et de s’interroger sur leur provenance. Parfois les réponses sont claires et parfois les questions restent sans réponses ou prennent plusieurs mois voire des années à se résoudre. La patience est de mise pour ce genre de travail.

Ken McLeod décrit une méthode de méditation pour travailler sur une difficulté ou une émotion sur son site internet. Cette méthode provient à la base d’une retraite à laquelle il a participé avec Thich Nhat Hanh. Si l’anglais ne vous effraie pas, vous pouvez suivre le lien suivant et écouter le deuxième podcast : http://www.unfetteredmind.org/audio/podretreat.php?code=RER#here . J’essaierai de mettre un résumé dans un prochain article.

Maintenant venons-en au but de mon article. Je voulais vous parler de l’emprise qu’a sur nous l’histoire de notre passé que nous entretenons. Lorsque que nous parlons de notre histoire nous y restons enfermés et croyons de plus en plus à cette histoire. Le fait de la raconter à d’autres, de se la rejouer mentalement ne nous permet pas d’en sortir et fait en sorte que nous y restions emprisonnés. Il faut oublier l’histoire de notre passé, la laisser derrière nous car nous ne sommes plus cette histoire. Elle fait partie de nous comme individu, elle a forgé notre caractère mais nous n’en avons plus besoin pour poursuivre notre route. On peut se rappeler de l’histoire pour comprendre nos comportements actuels mais en arrêtant de la répéter nous franchirons un pas dans la direction de la guérison de nos comportements répétitifs et diminuerons ainsi les causes de notre souffrance.

Bonne réflexion et permettez-vous d’oublier un peu! Vivez les sensations d’une émotion telles qu’elles se présentent sans les juger, avec acceptation et surtout en abandonnant toutes résistances. Dites-vous que ce ne sont que des sensations, qu’elles passeront comme toute autre chose. Tout change tout le temps, n’oubliez pas, c’est ça l’impermanence.

Le travaille m'occupe beaucoup

Bonjour à vous qui me suivez, vous avez très certainement remarqué que je suis moins présente sur le blog mais c’est que mes deux emplois me tiennent occupée plus que je ne le voudrais. Soyez sans crainte, je continuerai quand même à alimenter ce blog qui me tient à cœur pour vous garder en contact et aussi pour vous tenir informés de la philosophie et du yoga qui sont mes passions.

Le prochain article parlera de l’emprise de l’histoire sur nous.

mercredi 24 mars 2010

Méditation de la bienveillance

Lorsque nous souffrons, nous imaginons que personne d'autre ne peut souffrir autant que nous. La méditation de la bienveillance peut nous aider à partager notre peine et à la diminuer. Nous pourrons en premier lieu la reconnaître en nous pour ensuite être en mesure de la reconnaître chez l'autre. Il faut simplement savoir que nous ne sommes pas les seuls à souffrir, que partout à travers le monde des milliers de personnes souffrent. Cette prise de conscience allègera notre souffrance, de la partager fait en sorte d’ouvrir notre cœur nous permettant ainsi de développer la compassion et la bienveillance pour les autres.

Le chemin vers la spiritualité débute bien humblement en développant ces vertus tout en restant très près de notre cœur et attentif. Voici donc une méditation pour développer ces vertus de bienveillance et de compassion.

Pour débuter, assoyez-vous confortablement dans une posture qui favorise l'allongement de la colonne vertébrale. Que ce soit au sol sur un coussin ou sur une chaise n'a pas d'importance. L'important est d'être confortable et à l'aise pour demeurer dans la posture pendant le temps que vous aurez déterminé, soit entre 15 et 45 minutes, selon votre degré d’expérience de la méditation.

Commencez par prendre conscience de votre respiration et des sensations ressenties dans le corps. Prenez au moins 5 minutes pour vous déposer.

Ensuite, répétez les phrases suivantes très lentement et observer les sensations dans le corps, en vous détendant à chaque expiration:

Que je puisse me déposer dans le cœur
Que je puisse être libéré de la souffrance et de ses causes
Que je puisse jouir du bonheur et de ses racines
Que je puisse être guéri de mes blessures
Que je puisse jouir de la santé
Que je puisse être en paix


Une fois que vous avez répété ces phrases pendant un certain temps pour vous-même, répétez les mêmes phrases en remplaçant le 'je' par le nom d'une personne que vous aimez. Ensuite, faites-le pour des personnes neutres que vous rencontrez au quotidien mais pour qui vous n’entretenez ni haine, ni amour. Passez ensuite à toutes les personnes qui souffrent dans le monde. Pour finir, ceci sera peut-être plus difficile à faire, pensez à quelqu'un pour qui vous entretenez de la haine ou qui vous a blessé. Souhaitez-lui les mêmes choses.

Vous pouvez étaler cette méditation sur plusieurs jours voir plusieurs semaines ou plusieurs mois. Il n’est pas nécessaire de faire toutes les étapes lors d’une seule assise.

Bonne route sur le chemin de l’éveil!

samedi 13 mars 2010

Pourquoi faire du yoga?

Nous débutons tous la pratique du yoga pour différentes raisons. Certains le font pour se remettre en forme, d'autres pour retrouver la paix, d'autres pour se recentrer, d'autres pour guérir et la liste pourrait continuer à l'infini. Chacun ayant ses propres raisons de débuter la pratique du yoga. De plus, ces raisons peuvent évoluer et se transformer avec le temps.

Revenons d'abord sur la racine du mot yoga, elle vient du mot sanscrit yuj qui veut dire unir. Le yoga est donc une discipline pour unir le corps et l'esprit afin de pouvoir s'éveiller dans tous nos domaines de l'existence, physique, mental et spirituel. Il nous permet de nous ramener à l'essence de notre nature véritable en diminuant l'ego, de vivre l'expérience telle qu'elle est sans vouloir la changer et d'abandonner nos résistances. Il nous donne également la possibilité de toucher à notre noyau de joie et de partager cette joie autour de nous. Nos relations avec les autres s'en trouvent alors améliorées. Il nous donne les moyens de faire diminuer nos causes de souffrances en les reconnaissant. Ce que développe le yoga avant tout c’est notre conscience. Lorsque celle-ci est développée, nous pouvons nous rendre compte de nos états d’esprits négatifs et ainsi prendre les moyens pour les transformer. Le yoga nous offre des outils d’exploration et de transformation.

Le yoga est une voie de transformation personnelle. À chaque fois que nous déroulons notre tapis c'est pour aller à la rencontre de soi et faire un voyage à l'intérieur du corps pour y découvrir une foule de sensations nouvelles. Cela nous permet de faire vibrer chaque partie du corps en les stimulant soit par des étirements, des ouvertures ou des postures de renforcement. Le yoga redonne donc de la vitalité, de la vigueur et de la souplesse au corps. De plus, il allège le corps de ses anciennes mémoires qui s'y sont logées au fil des ans. Nos expériences du passé restent prisonnières dans le corps. Le yoga est un excellent moyen de se débarrasser de ces barrages et ces tensions qui sont restés emmagasinés dans le corps avec le temps.

Le yoga nous permet d'aborder la vie avec plus de légèreté. Lorsque nous vivons de l'inconfort sur notre tapis de yoga et que nous apprenons à relâcher les muscles et rester dans l'inconfort, cela nous permet de faire la même chose quand nous vivons une expérience inconfortable à l'extérieur de notre tapis de yoga. Nos mécanismes de détente face à des sensations moins agréables s'enclenchent car nous y sommes entrainer par la pratique. Nous prenons conscience que nous pouvons vivre l'instant présent avec ouverture d'esprit en restant dans l'équanimité que ce soit agréable ou non.

Voici donc quelques raisons de pratiquer le yoga. La liste ne s’arrête pas là et chacun trouve en lui ses propres raisons de dérouler son tapis jours après jours et y trouver plaisir et satisfaction.

Bonne pratique!

vendredi 26 février 2010

Bon stress et mauvais stress.

Nous sommes tous un jour ou l'autre confronté au stress. Le stress est un mécanisme que le corps prend pour vaincre un défi et surmonter les obstacles. Petit, moyen, gros stress, tout dépend de la valeur que nous donnons à l'évènement. Le stress en soi n'est pas néfaste, il nous permet d'avancer et de réaliser nos activités avec ferveur et détermination. S'il n'y avait pas le stress nous deviendrons léthargiques, sans projets à réaliser, sans vouloir changer notre train-train quotidien. Parfois, le stress est nécessaire et essentiel pour pouvoir foncer et avancer dans la vie.

Comment le stress se présente-t-il dans le corps? Pensez seulement à ce que vous ressentez lorsque vous démarrez un nouveau projet, ou que vous vous préparez à livrer un discours devant un public, ou à l'achat d'un bien d'importance, ou à une entrevue pour un nouvel emploi. Vos mains deviennent moites, votre cœur bat plus vite, la respiration s’accélère, vous avez soudainement soif, le visage devient rouge, etc. Le corps vous renvoie les messages du stress. Le mental se remplit de pensées plus inutiles les unes que les autres, se racontant les pires scénarios.

Le stress se transforme parfois en stress chronique. Il devient alors néfaste et peut détériorer notre santé sur plusieurs plans. On peut voir apparaitre des rides plus rapidement sur la peau, les muscles s'affaibliront, le foie fonctionnera moins bien, le système immunitaire également, on peut voir apparaitre des pierres aux reins, une augmentation de la pression artérielle. On parle même de certaines formes de cancer qui pourraient être causées par le stress chronique.

Comment faire pour se sortir de cette impasse? Lorsque nous sommes suffisamment conscients, nous pouvons très rapidement par la présence ramener l'attention au souffle et aux réactions physiques et tenter de se détendre dans l'expérience du stress. La pratique de la méditation nous aidera dans ce sens car elle nous enseigne la présence et développe notre capacité d'attention.

La question clé dans le déclanchement du stress est : Quelle valeur associons-nous à l'évènement? Plus la valeur que nous donnons à l'évènement est grande plus le stress sera grand et pourra devenir chronique. Pour nous aider à vaincre le stress, je vous propose la méditation sur la première des 4 vertus infinies, l'équanimité. Voir les détails de la méditation sur ce lien: http://hartlazer.com/images/documents/quatre_vertus_infinies.pdf

Pratiquer l'équanimité est une bonne méthode nous permettant de faire diminuer le stress, car nous donnerons moins d'importance aux évènements et aux expériences que nous vivons.

Bonne méditation.

mardi 23 février 2010

Un beau poème de Jacques Brel

À tous les matins, du lundi au vendredi, je reçois un message intitulé Matin magique de Marie-Pier Charron. Ce matin, elle avait inséré un magnifique poème de Jacques Brel qui me touche profondément et je voulais le partager avec vous. Peut-être le connaissez-vous déjà?

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu’il faut aimer
et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à
l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite d'être vous...
– Jacques Brel

Si vous désirez recevoir ces messages à chaque jour vous pouvez visiter le site à l'adresse suivante et vous inscrire : http://www.matinmagique.com/
Namasté!

lundi 15 février 2010

Qui pense se dépense inutilement!

On nous a donné la faculté de penser certes, mais avec les inconvénients qui viennent avec, c'est à dire de s'inventer des scénarios et d'y croire en plus! L'esprit humain nous dirige parfois vers des routes sinueuses, encombrées et dangereuses.

Nous dépensons une quantité phénoménale d'énergie lorsque nous oublions de vivre l'instant présent. On s'accroche avec acharnement au passé sans vouloir le laisser aller et lâcher-prise. Ou encore, on s'imagine dans un futur irréel rempli de monstres plus hideux les uns que les autres où l'on voit des fins atroces où tout peut mal tourner. Mais tout cela n'est plus réel ou ne l'est pas encore. Vivre l'expérience telle qu'elle se présente et accepter les situations qu'elles soient agréables ou non et sans jugement, voilà une piste qui peut nous ramener à la joie qui réside en nous. Redécouvrir la sensation de respirer pleinement, les sensations dans le corps, les sons que l'on entend, les images que l'on voit, les aliments que l'on goûte, les odeurs que l'on perçoit sont tous autant de moyens de se reconnecter à la réalité pour profiter de la vie pendant qu'elle passe.

Il suffit de ne pas rester dans l'histoire de votre passé, d'arrêter de vous le raconter et en finir avec les vieux ressentiments et les vieilles culpabilités et passer à autre chose, faire des projets pour l'avenir et passer à l'action pour les réaliser en restant attentif à chacune de vos actions et en améliorant la qualité de tout ce que vous faites.

Votre capacité à penser vous emprisonne également dans les murs de vos émotions, de vos fausses croyances et de vos conditionnements, les murs de l'ego. Sortez prendre l'air à l'extérieur de ces murs de temps en temps pour vous rendre compte que la vie est belle dehors. Lorsque vous êtes vous-même, que vous offrez ce vrai personnage aux autres, sans masque, sincère et transparent vous verrez le monde s'ouvrir devant vous et votre souffrance pourra alors diminuer. Soyez sincère et intègre.

Bonne semaine!

lundi 8 février 2010

La qualité de l'action - Ishvara pranidana

L'être humain a cette tendance à vouloir toujours plus, à se dépasser, à être meilleur. Ce qui n'est pas néfaste en soi, mais cela peut nous mener à se comparer à l'autre. Être meilleur que qui? Pour qui? Pourquoi? Voilà les questions qu'il faut se poser lorsque nous agissons. Est-ce que nos actions ont pour but de diminuer l'autre pour ainsi se sentir valorisé par un sentiment de supériorité? Dans ce cas, nous ne faisons plaisir qu'à l'ego et éventuellement cela nous causera de la souffrance car lorsque quelqu'un sera meilleur que nous, nous nous sentirons diminués.

Lorsque nous agissons avec attention et présence en y mettant tout l'effort nécessaire et la qualité dans nos actions et cela sans s'attendre à récolter le fruit de nos actions, comme un remerciement, une récompense, une sensation de supériorité, nous savons que notre action est juste.

L'essentiel c'est de faire ce que nous avons à faire avec attention et qualité sans s'attendre à quoique ce soit en retour et faire confiance. C'est ce que le yoga nous enseigne lorsqu'on nous parle du Niyamas suivant Ishvara pranidana: Améliorer la qualité de nos actions sans s’attacher aux fruits de ces actions de façon définitive. Avoir la foi en quelque chose de plus grand que nous. Donner sans rien attendre en retour.

"Plus on donne, plus on s'enrichit" C'est la loi du karma.

Bonne semaine.

jeudi 4 février 2010

Pensée du jour - L'humilité

"On peut se penser la meilleure personne au monde mais si on est seul à le penser ça ne vaut pas grand-chose. "
T.V.K. Desikachar (Je ne suis pas certaine de ma source)

Je vous offre cette pensée qui m'inspire à rester humble. L'humilité devrait toujours avoir sa place dans nos vies car elle diminue l'ego. Lorsque nous laissons nos actions être dirigées par notre ami l'ego nous nous confrontons à l'autre en pensant que nous sommes mieux ou moins bon que l'autre, nous causant ainsi beaucoup de souffrance.

Mais qui sommes-nous réellement? Nous sommes simplement des êtres humains dotés d'émotions et vivant des expériences comme l'autre personne qui se trouve en face de nous. Nous avons chacun nos expériences, nos blessures et notre système de croyances. Tous les êtres sont égaux.

Restez humble! Et lorsque quelqu'un agit de façon agressive contre vous, au lieu de réagir avec force et fougue, dites-vous que ce que la personne exprime comme frustration n'a rien à voir avec vous. C'est simplement ses propres démons qui font surface et qui s'expriment. Prenez une respiration avant de répondre et répondez avec calme. Cela brisera automatiquement la structure de la querelle et de l'ego lui-même. Agissez avec attention et présence en reconnaissant les blessures de l'autre sans être en mode réaction comme nous avons tendance à le faire. Prenez le temps de reconnaitre en vous vos propres souffrances et lorsque vous la reconnaitrez dans l'autre vous saurez ce qu'elle peut vivre. Cette prise de conscience ouvre la porte à la compassion et à la compréhension. Restez présent à vos propres émotions et sensations tout en étant à l'écoute de l'autre, cela facilera le dialogue et rendra vos relations plus harmonieuses.

Ce sont nos relations avec les autres qui nous apprennent vraiment ce que nous sommes.

Bonne journée dans l'humilité!

mercredi 27 janvier 2010

Les 4 nobles vérités

Pendant que la terre tremblait en Haïti et qu’elle faisait plusieurs milliers de morts et blessés, un séisme d'une force tout aussi fulgurante a touché la famille Gagnon. Nous avons perdu un membre de cette belle et grande famille, un frère. Les murs se sont effondrés autour de nous, nous laissant dans la tristesse et la peine de cette perte qui est arrivée trop vite, trop tôt. La maladie a encore une fois gagné la partie sur l’être humain…

Ce que j'apprends de ces moments difficiles et ce dont le bouddhisme nous enseigne très bien c'est qu'il y a quatre nobles vérités. C'est donc de ces quatre nobles vérités dont je voudrais vous parler. Le texte qui suit est un résumé d’une section du livre de Ken McLeod, Wake up to your life.

La première vérité est qu'il y a de la souffrance! Eh, oui! C'est inévitable et dans le cas d'une perte comme celle-ci la souffrance semble d'une intensité insupportable. Nous n'acceptons pas l'inconfort de la souffrance lorsqu'elle se manifeste. Nous voulons aussitôt nous en échapper en l'évitant, en la contrôlant ou encore en voulant l'arrêter.

La deuxième vérité, c'est qu'il y a une origine à cette souffrance. Chaque expérience amène soit un sentiment d'aversion, de désir ou d'ignorance. Ceux-ci sont identifiés comme étant les trois poisons de l'existence. Nous sommes continuellement happés vers un de ces poisons. La façon dont nous réagissons face à l'inconfort est basés sur nos expériences du passé et nos comportements conditionnés par notre système de croyances et non à partir de la présence et de l'attention. Pour contrer ces trois poisons, il faut développer un sentiment d’équanimité.

La troisième vérité nous dit qu'il est possible d'arrêter la souffrance. Oui, il y a une issue! Lorsque nous reconnaissons que la souffrance provient du sentiment de soi et que l'ego est la base de toutes réactions émotionnelles, nous sommes sur la bonne voie. Lorsqu’il devient possible d’épurer l’ego, les causes de souffrances diminuent. Il est possible de faire cesser la souffrance en arrêtant de s’identifier à ce nous ne sommes pas. L’attention est un excellent moyen par lequel on peut accéder à l’expérience sans tomber dans nos comportements réactionnels qui sont la cause de notre souffrance. La souffrance s’arrête quand nous sommes suffisamment présents à l’expérience sans vouloir s'en séparer.

La quatrième vérité nous indique la voie de la cessation de cette souffrance. L’énergie de l’attention dissout la structure de nos habitudes comportementales. Appliquer l’attention par la parole juste, l’action juste, un mode de vie sain, l’effort juste, l’attention juste, la vision juste, la connaissance juste et la conscience. Nous pouvons reconnaitre une action juste lorsqu’elle est exécutée à partir de la présence et de l’attention plutôt que d’une réaction.

La voie bouddhiste est une voie d’attention et cette attention se cultive par la méditation.

Pour moi, la méditation me permet de rester centrée et présente et d’agir avec attention même dans la souffrance. Elle m’aide énormément dans ces moments difficiles à accepter les choses telles qu’elles sont ainsi qu’à reconnaître l’impermanence. Et surtout, elle me permet de profiter de chaque instant pour dire ‘Je t’aime’ à ceux qui comptent pour moi.

mercredi 13 janvier 2010

Goûter pleinement la vie pendant qu'elle passe.

Cotoyer une personne malade me fait réaliser comment je suis chanceuse de pouvoir utiliser tous mes membres et tous mes sens.

Restez dans la présence du souffle et prenez conscience de la vie qui circule en vous à chaque respiration. Appréciez la vie, pendant que vous l'avez !!! Et surtout appréciez les gens autour de vous pendant qu'eux aussi sont en vie... On ne sait jamais quand elle finira par nous quitter ou quitter les gens qu'on aime.

Je dis souvent que la vie est trop courte pour perdre du temps avec de vieilles rancunes et à se chicaner. Elle est aussi trop courte pour ne pas profiter pleinement de tous nos sens. Admirez la nature, les objets et les personnes, entendez les sons, goûtez pleinement les saveurs d'un plat, sentez les odeurs et ressentez la caresse du vent ou celle d'un être aimé sur votre peau. Prenez conscience de tous vos sens dans vos activités quotidiennes et que vous avez ces capacités, d'entendre, de voir, de goûter, de sentir et de ressentir.



C'est cela méditer! C'est de développer notre pouvoir d'être attentif et pleinement conscient de toute expérience, qu'elle soit agréable ou non, pendant qu'on est vivant.

La présence pour accéder à la joie qui est en nous

Lorsque nous souffrons, c'est soit que nous ressassons de vieilles rancunes du passé ou que nous nous projetons dans un avenir irréel. Si nous prenons le temps de nous installer dans l'instant présent, nous pourrons ressentir cette quiétude et ce sentiment de paix qui résident en chacun de nous.

Même lorsque nous sommes affaiblis par la maladie ou que nous vivons une période difficile, il est possible d'accéder à cette joie et cette paix intérieure qui est disponible à tout instant. Il suffit de s'assoir et de pratiquer la méditation pour calmer cette agitation du mental et retrouver ces sentiments qui sont toujours là, disponibles, prêts à refaire surface. Ceux-ci sont simplement cachés derrière les pensées et l'agitation du mental. L'acceptation de ce qui est, l'abandon des résistances nous aidera à atteindre cette sérénité.

Voici une question à vous poser qui m'a été enseignée par un professeur de méditation, Ken McLeod. Cette question peut vous aider à accepter les situations et à abandonner les résistances:

Comment puis-je vivre cette expérience tout en étant en paix avec celle-ci?


Pensée du jour

Voici deux citations que j'ai trouvées à quelque part dans un livre... malheureusement, je ne me souviens plus de la source!


Apprends-nous à goûter les choses simples et l'allégresse qui n'a point de sources amères; le pardon libre de tout méfait et l'amour de tous les hommes sous le soleil.

De la vallée, on voit de grandes choses.
Du sommet, on n'en voit que des petites.


Je trouvais ça beau et voulais vous en faire profiter.

dimanche 10 janvier 2010

Méditation avec visualisation

Débutez cette méditation par la présence au souffle en vous détendant dans chaque phase de la respiration. Prenez environ 10 minutes pour installer une base d'attention soutenue avant de débuter la visualisation.

Ensuite, imaginez une image représentant votre système immunitaire comme vous le désirez. Cela peut prendre la forme d'un animal féroce, d'un personnage de film, d'un nettoyeur, d'un homme armé, d'un rayon laser, d'un personnage d'un jeu vidéo, peu importe l'image, choisissez-en une qui marche pour vous et que vous pourrez facilement visualiser. Remplacez le lion par votre propre image dans l'exemple qui suit.

Prenons l'exemple du lion. Imaginez un lion affamé, son aliment préféré est une cellule malade de votre système. Prenez le temps de visualiser complètement le lion, l'entendre grogner et voir son regard qui cherche. Laissez-le circuler librement dans votre corps et mettez tous vos sens au service de cette visualisation, entendez-le, voyez-le, sentez-le, ressentez-le et goûtez-le même. Le lion continue de se promener et trouve des cellules malades, il bondit sur ces cellules et les dévore d'un coup de dent vorace. Restez très présent aux sensations et à l'image qui se forme dans votre tête tout en mettant tous vos sens en action dans cette visualisation. Continuez cette visualisation pour chaque partie du corps malade et lorsque vous avez terminé, remerciez cette bête de vous avoir débarrassé des cellules malades et laissez-la vous quitter.

Restez quelques minutes à observer le mouvement du souffle et à vous détendre avant d'ouvrir les yeux et terminez cette méditation en vous sentant épuré, fort et confiant.

Bonne méditation !

jeudi 7 janvier 2010

mercredi 6 janvier 2010

De bonnes habitudes de vie pour conserver la santé

Pour finaliser la discussion d'hier...

Bien sûr la méditation seule ne peut pas faire tout le travail. Un mode de vie sain jumelé à de bonnes habitudes alimentaires sont nécessaires pour retrouver la santé.


Voici quelques éléments pour vous aider à établir de saines habitudes de vie :

  • Arrêter de fumer
  • Maintenir son poids santé. L’obésité augmente le facteur de risque des maladies coronariennes car elle augmente la pression artérielle et la glycémie. Donc, il y a des risques de diabète. Le diabète affecte tout le système, les reins, le cœur, le cerveau, les yeux.
  • Faire de l’exercice, c'est un excellent antidépresseur en plus de renforcer le système immunitaire et de stimuler le cerveau.
  • Se garder actif physiquement mais aussi socialement, entretenir de bons rapports avec les autres et la nature.
  • Mieux se nourrir :
  • Prendre un temps d’arrêt pour manger et manger lentement
  • Manger plus de fruits et légumes (7 portions), de tofu, de noix, de produits de la mer, des céréales entières, de légumineuses, de l’alcool en petite quantité.
  • Augmenter sa ration d’aliments riches en oméga-3.
  • Diminuer sa consommation de sucre et de farine blanche et d’aliments transformés, remplacer par des farines entières, farine de blé etc.
  • Réduire sa consommation de viande rouge à 440 grammes (1 livre) par semaine.
  • Remplacer le sucre, le gras et le sel par des épices pour aromatiser les plats.
  • Manger des aliments qui contiennent beaucoup de nutriments et peu de calories
  • Peu de produits laitiers
  • Faire des choix au quotidien, des choix intelligents.

Tous ces éléments ont été inspirés de mon écoute de l'excellente série de Radio-Canada Vivre autrement mise en onde en octobre 2008. Vous pouvez aller à l'adresse suivante pour écouter cette série, il y a aussi un livre qui a été écrit suite à cette série.

http://www.radio-canada.ca/radio/vivre_autrement/

mardi 5 janvier 2010

Méditer peut-il nous aider à guérir ?

J'ai découvert un article fort intéressant sur la spiritualité et la guérison qui m'amène à parler du pouvoir de la pensée et de la méditation sur la guérison.

Des tests ont révélé que la méditation modifie positivement la chimie du cerveau.

Vous pouvez lire l'article qui m'a inspiré à l'adresse suivante :

http://www.servicevie.com/nourrir-son-esprit/religions-et-spiritualite/la-foi-qui-guerit/a/25

La médecine conventionnelle favorise la guérison, c'est un fait indéniable, mais si on ajoute à cela la foi en cette médecine, aux médicaments, aux traitements et aux médecins, le pouvoir du traitement sera très certainement amplifié. Nous n'avons qu'à penser à l'effet placebo pour comprendre que la pensée influence notre guérison.

Le fait de ralentir, d'observer la respiration et son mouvement détend le corps et amène un sentiment de paix. S'installer dans la présence nous oblige à regarder ce qui se passe à l'intérieur et prendre conscience de nos tensions. Nous pouvons alors nous en occuper en amenant la respiration dans les régions tendues pour détendre la zone. Quand nous développons notre conscience par la méditation nous avons accès à un potentiel de guérison qu'il ne faut pas sous-estimer. La confiance aide au processus, on dit qu’elle est responsable à 50% de la guérison.

Nous devons saisir qu’il y a un rapport essentiel entre le corps et l’esprit, l’un ne peut pas aller bien sans l’autre. Il faut soigner l’âme pour accéder à la guérison du corps physique. Chaque pensée négative que nous entretenons monopolise l’énergie dont le corps a besoin pour sa guérison. Lorsque le corps se contracte et que des tensions se forment, cette énergie dépensée inutilement n'est pas disponible à la guérison des parties malades. Quand une tension dure longtemps dans le corps, elle va paralyser les défenses de notre système et laisser la place aux bactéries, virus et cellules anormales de nous envahir. La méditation nous aide à nous débarrasser de ces émotions négatives. L’utilisation d’une technique de détente telle que la méditation complémentera bien un traitement conventionnel et favorisera la guérison. La visualisation pourra aider le système immunitaire à se renforcer.

Voir dans le prochain article à paraitre sous peu, méditation avec visualisation.

samedi 2 janvier 2010

Méditation selon le principe RAIN

Voici une méditation simple à faire selon le principe de RAIN. Cette méditation vous permettra de diminuer l'emprise d'une émotion négative sur vous. Vous pouvez l'appliquer à la peur ainsi qu'à toute autre émotion négative qui vous habite.

Voici la signification des 4 lettres de RAIN
  • R - Reconnaitre
  • A - Accepter
  • I - Interroger
  • N - Ne pas s'identifier à l'émotion, vous n'êtes pas l'émotion.


Trouvez un endroit confortable et tranquille pour méditer. Fermez tout appareil pouvant interrompre votre séance. Assoyez-vous jambes croisées sur un coussin au sol ou sur le bout d'une chaise avec le dos droit, les mains déposées sur les cuisses, le regard vers le sol devant vous ou les yeux fermés. Commencez par prendre conscience de votre respiration et observez le mouvement du souffle à travers les différentes régions du corps sans rien changer pendant 5 à 10 minutes.

Prenons l'exemple de la peur. Prenez quelques minutes pour chacune des 4 étapes.

Premier étape - Reconnaitre:

  • Commencez par reconnaitre la peur qui vous habite. Prenez-en conscience et observer les sensations dans le corps. Respirez avec cette peur.
  • Énoncez-la clairement et reconnaissez-la.
  • Le simple fait de la nommer et en prendre conscience aide à l’exorciser et à diminuer l'effet qu'elle a sur vous.
  • Détendez-vous à chaque expiration.

Deuxième étape - Accepter :

  • Acceptez d’avoir peur, cela fait parti du conditionnement humain. Observer les transformations au niveau des sensations physiques et du souffle lorsque vous acceptez.
  • Dites-vous ''C'est correct, tu as le droit d'avoir peur, c'est humain''.

Troisième étape - Interroger

  • Demandez-lui, qu’est-ce qu’elle veut de vous ? D’où provient-elle ? Ayez de la compassion envers cette peur. Est-elle fondée ou c’est simplement votre imagination qui lui confère le pouvoir qu’elle a sur vous, votre corps, votre vie. Faites face à cette peur, respirez avec elle. Ne tentez pas de la fuir par des moyens détournés comme en arrêtant la méditation à cette étape.
  • Ne la jugez pas et continuez d'observer vos sensations et votre souffle, notez les transformations et les prises de conscience.
  • Laissez aller les résistances et laissez de la place à cette peur, respirez avec elle.

Quatrième étape - Ne pas s'identifier à la peur

  • Ne vous identifiez pas à cette peur… Vous n’êtes pas la peur. Reconnaissez que le sentiment qui vous habite n'est pas vous et qu'il passera car tout change tout le temps.
  • Vous êtes l’océan qui peut soutenir les vagues. Vous êtes fort, vous avez confiance en vous.



Prisionnier de la peur

Cet article est inspiré d’un article de la revue Yoga Journal Befriend your fears paru dans le numéro d’août 2007 et de mon expérience.

Les pensées générant la peur nous prennent d’assaut et assombrissent une grande partie de notre existence. Nous nous attendons à des problèmes et nous sommes incapables de vivre dans le moment présent car nous nous projetons dans un avenir irréel. Ces peurs proviennent de différentes sources, soit de nos expériences, de l’enfance, des messages que nous avons reçus, de nos blessures d’enfance, de la société.

Il y a des peurs fondées et nécessaires, comme lorsqu’on est devant un obstacle en conduisant nous devons réagir pour l’éviter. Quand on est près d’un précipice, nous devons être prudents pour ne pas tomber. Quand on ressent une douleur aigüe, il faut contacter le 911. Ce sont des exemples où la peur est nécessaire et réelle.

Il y a aussi des peurs non réelles, des choses que nous imaginons qui vont nous arriver dans le futur. Ces peurs sont simplement des scénarios que nous nous inventons. Des moments précieux de notre vie sont perdus lorsqu’ils sont envahis par des sentiments tels que la peur. Cela nous empêche d’avancer dans la vie, nous restreint et nous emprisonne. Nous oublions le bon sens en entrevoyant des problèmes à l’horizon sans vivre l’instant présent.

Quand nous vivons dans la peur, nous créons des mécanismes pour nous protéger. Un de ces mécanismes est la contraction musculaire. Une peur chronique peut développer une armure, le corps devient alors un paquet de muscles tendus qui se défend pour sa propre existence. La peur emprisonne aussi l’esprit. L’esprit imaginatif se raconte continuellement des histoires nous rappelant sans cesse les fins atroces qui pourraient arriver.

Pour s’éloigner de la peur, nous pouvons le faire de différentes façons comme s’occuper à outrance, juger, critiquer les autres, manger, boire, se droguer. Mais ces efforts pour éviter la peur les renforcent, nous laissant l’impression d’être inadéquat.

Il faut simplement avoir de la compassion et de l’attention pour cette peur, cela va nous aider à s’en débarrasser. Se demander : Qu’est-ce qui se passe à l’intérieur en ce moment? Devenir conscient des histoires que nous nous racontons. Quelles sont les sensations du corps et les émotions que cela fait surgir? Mettre des mots sur la peur. Tranquillement, nous réaliserons que la peur a de moins en moins de pouvoir sur nous. Nous pouvons également lui demander ce qu’elle veut de nous et écouter ce qu’elle a à nous dire.

Nous aurons besoin de beaucoup d’amour et de compassion pour guérir et échapper à un tel sentiment qu’est la peur. À travers la méditation, nous développons la conscience nous permettant ainsi d’apprendre ce qui se passe à l’intérieur afin de voir clairement. Nous cultivons la compassion pour pouvoir se l’offrir à soi-même autant qu’aux autres. Il suffit d’être conscient de respirer avec la peur et de l’inviter à s’assoir avec nous, de la regarder et surtout de ne pas la juger.


Méditez sur vos peurs et leur pouvoir sur vous diminuera!