Bienvenue sur le blog de Natali Gagnon

Je vous souhaite d'agréables découvertes dans ces articles que j'écris en m'inspirant des gens que je rencontre, des lectures que je fais et surtout de la vie et de mes propres expériences.

Vous pouvez faire des commentaires ou m'écrire à spookieg@videotron.ca, je suis toujours ouverte à vos idées. Si vous désirez que j'aborde un thème en particulier, n'hésitez pas à m'en faire part.

Namasté !

mercredi 21 décembre 2011

Citation de Noël

Une belle citation qui tombe à point pour Noël!

«Remember the greatest gift is not found in a store nor under a tree, but in the hearts of true fiends (Cindy Lew)

Traduction libre:
Il faut se souvenir que le plus beau cadeau ne se trouve pas dans un magasin ou sous un arbre de Noël mais plutôt dans le coeur des vrais amis.

Je vous souhaite à tous un très agréable temps des fêtes, puisse-t-il être rempli de lumière et d'amour.

jeudi 15 décembre 2011

Les attentes d'Eckhart Tolle et une pensée

Je vous offre un petit clip d'Eckhart Tolle sur les attentes dont nous avons parlé au cours de méditation du 14 décembre 2011.

http://youtu.be/UCpOweSOLeo

Et je vous offre également cette pensée:

" I am happy because I chose to be happy. I am sad because I chose to be sad. Life comes once, it is short and the events are unpredictable. Things don't happen the way you expect them to. So in this life, you can choose to stay sad and gloomy or you can cherish whatever you've got now and find happiness on your own."- Ishita Kataria

jeudi 8 décembre 2011

Petit clip sur la question Qui suis-je?

Je vous offre aujourd'hui un petit vidéo de Jiddu Krishnamurti sur la question: Qui es-tu? Ou est-ce : Qui suis-je?

Très intéressant suite au travail que nous avons fait en méditation avec cette question.

Qui suis-je?

Jiddu Krishnamurti répond à une question: Qui êtes-vous? Il rappelle que la véritable question est Qui suis-je? Et répond que notre conditionnement nous fais oublier que nous sommes le résultat de l'histoire de l'humanité.

mardi 29 novembre 2011

Surmonter les obstacles

«Plus grand est l'obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter.» (Molière)

La vie met inévitablement des obstacles sur notre chemin. Ces obstacles sont en fait des moyens de nous éveiller pour nous éviter de tomber dans l’abîme.

Un jour ou l’autre nous serons appelés à vivre des difficultés ou, nous en avons déjà vécu par le passé. Que ce soit la perte d’un être cher, l’annonce d’une maladie grave, la perte d’un emploi, une séparation, une mauvaise nouvelle, peu importe, nous serons confrontés à cette dure réalité de l’inconfort lié à une épreuve difficile.

C’est la résistance au changement et la non-acceptation de la situation qui nous fait encore plus souffrir lorsque nous vivons une difficulté. Comment voulons-nous passer le reste de notre vie suite à un évènement malheureux ou à une mauvaise nouvelle? À ressasser? À ne pas accepter? À se plaindre? À rester dans l’apitoiement? À nourrir nos peurs? À s’agripper?

Ou préférons-nous transformer notre façon de penser et de voir les choses et à continuer de vivre avec acceptation de notre situation? Lâcher prise sur ce que nous étions pour devenir autre chose. Laisser aller ce qui ne veut plus rester et laisser venir à nous ce qui veut bien venir à nous. Se laisser grandir et apprendre de ces épreuves qui nous enseignent et nous éveillent à vivre la vie pendant qu’elle passe.

La vie passe tellement vite, est-ce nécessaire de nourrir la haine, la discorde, les ressentiments, les culpabilités, la tristesse en nous? Pouvons-nous à la place nourrir nos noyaux de paix, de joie et d’acceptation pour enfin se libérer de notre souffrance? Reconnaitre l’impermanence comme faisant partie intégrante de la vie nous aidera à surmonter les obstacles. Aussitôt qu’il y a une naissance, reconnaitre que cette vie s’éteindra un jour. Nous ne savons pas quand, mais cette reconnaissance nous permettra de jouir de la vie pendant que nous y avons accès. C’est dans la nature de l’humain de vieillir, d’être malade, et de mourir, on ne peut y échapper! Tout change tout le temps.

En étant conscient de cela, nous apprécierons la vie telle qu’elle est et nous serons moins enclins aux pensées négatives. Reconnaitre le côté précieux de chaque minute que nous vivons nous permet de traverser les épreuves. L’humain a cette capacité d’adaptation à des situations les plus terribles qui soient. Nous avons la force en nous pour traverser les montagnes les plus arides.

Bonne route sur le chemin de la vie. Faites de vos obstacles des défis à surmonter.

jeudi 17 novembre 2011

Invitation à la paix

L'esprit humain peut créer le conflit.
Il peut aussi créer la paix.
Pour trouver la paix dans le monde,
il faut d'abord trouver la paix en soi-même.

Il n'y a pas de plus grand bonheur que la paix.

Le Bouddha


Voici une citation provenant du livre L'art du pardon, de la bonté et de la paix de Jack Kornfield.

Que voulez-vous créer aujourd'hui par vos gestes, vos pensées et vos actions?

dimanche 13 novembre 2011

L'impermence - Pensée

La seule chose qui soit permanente c'est l'impermanence. Tout change tout le temps.

De Yogi Amrit Desai.


vendredi 11 novembre 2011

11/11/11 - Jour du souvenir

«Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi» (Dalaï-Lama)

Aujourd’hui, jour du souvenir, se souvenir que plusieurs ont mené des combats pour leur patrie et ont laissé leur vie pour cette cause.

Pour moi, en ce jour tout spécial du souvenir du 11 du 11 2011, j’inclus également tous ceux qui ont mené un combat à leur manière pour leur survie dans la maladie. L’année 2011 aura été difficile pour ma famille qui nous a dégarnis de trois de ces membres en si peu de temps. C’est pourquoi aujourd’hui est un jour spécial que je veux dédier à tous les disparus de ma famille, mon père, ma mère, mes 3 frères, mes 2 nièces et mon beau-frère.

Pour vous tous, je me souviens, et me souviendrai de vous à jamais. Vous restez présents en moi. Je vous parle et vous m’écoutez. Merci d’être là pour m’accompagner et me guider.

Prenez un instant de silence pour honorer tous ceux que vous aimez qui sont partis. Faites un temps d’arrêt en leur honneur aujourd’hui pour vous souvenir d’eux et pour vous rappeler que la vie est fragile.

Je pense aussi à tous ceux qui combattent actuellement pour vaincre la maladie. Je leur dit : « Ne lâchez pas, il y a toujours un gagnant dans une guerre et c’est peut-être vous. »

Nous en connaissons plusieurs qui ont gagné ce combat! :)



La maîtrise du corps

Je viens de visionner ce clip qui m'a complètement estomaquée!

Quelle maîtrise du corps. Mais j'ai mal partout juste à le regarder. :)

Bon visionnement.


jeudi 3 novembre 2011

Méditation pour relâcher sur une difficulté

Je remet le lien pour la méditation que nous avons abordée au cours de méditation du mercredi 2 novembre 2011.

Cette méditation est très utile pour apprendre à relâcher lorsque nous vivons une difficulté, un problème ou une émotion. Elle m'a souvent servie.

http://yoginatali.blogspot.com/2010/11/meditation-pour-relacher-sur-une.html

Ce genre de méditation pourra vous aider à aborder les difficultés avec plus de clarté, mais il est important de l'utiliser avec beaucoup de douceur, sans rien forcer. Les étapes se transforment une à la fois et il faut souvent revenir aux étapes précédentes avant d'atteindre le niveau de compréhension de l'étape cinq. Pour certains problèmes ou situations, il se peut que nous puissions trouver nos réponses en quelques assises tandis que pour d'autres cela peut prendre plusieurs mois, voire même plusieurs années.

Bonne méditation dans la compréhension et l'éveil.


jeudi 6 octobre 2011

Méditation des quatre vertus infinies

Plusieurs m'ont demandé de remettre le lien des phrases pour développer nos quatre vertus infinies, l'équanimité, la bienveillance, la compassion et la joie.


Vous aurez toutes les instructions de cette méditation en suivant le lien.

À vos coussins!

mercredi 5 octobre 2011

jeudi 22 septembre 2011

L'automne, vers la fin d'un cycle

«En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles» (Khalil Gibran dans Le sable et l’écume)

Voilà l’automne qui s’annonce déjà, la lumière diminue, les arbres se parent de couleurs plus étincelantes les unes que les autres. Ces couleurs qui me rappellent le feu qui brûle ou un joyeux party de fin d’année. La fin d’un cycle qui approche.

À chaque année, vers la fin d'octobre, je sens mon énergie diminuer. Mon corps réagit et s’exprime clairement. La nostalgie de l’été si festif et actif qui se termine m’opprime la région du cœur, je sais que nous allons devoir rentrer à l’intérieur. Mon système répond à cette rentrée, mon corps se contracte. Mais heureusement, je garde espoir. Je sais très bien que cette déprime légère n’est que passagère et que la belle saison reviendra l’année prochaine. Je peux également compter sur quelques postures de yoga pour m'aider à passer au travers.

En effet, certaines postures de yoga s’avèrent d’excellents outils pour nous aider à contrer cette morosité et cette déprime passagère que certains traversent durant cette période de l’année. Des postures d’ouvertures douces qui stimulent les poumons, des inversions et des postures d’enracinement faciliteront le retour de notre soleil intérieur car elles augmentent notre vitalité.

Dans la vie, tout est cyclique, tout change, tout meurt et tout renait. La fleur qui meure générera du compost dont l’énergie servira à faire fleurir d’autres plantes. Les feuilles vont tomber laissant à l’arbre le temps de refaire son plein d’énergie afin de mieux revenir au printemps. Ainsi va la vie et ses cycles.

L’humain passe par différents cycles lui aussi. Il suffit d’accepter celui que nous traversons et avoir ce grain d’humilité et d’humour envers ce processus naturel qu’est le vieillissement. Nous ne pouvons y échapper! La vie débute à la naissance et se termine à la mort. Nous ne connaissons malheureusement pas la date de cette fin alors pourquoi ne pas profiter de chaque minute qui passe et savourer pleinement la vie pendant que nous l’avons sans se soucier d’un avenir irréel que nous projetons par nos pensées.

J’offrirai en novembre un atelier de yoga axée sur le thème ‘Chassez la déprime’. Si vous êtes intéressés par une telle pratique, vous trouverez toute l’information en suivant le lien qui suit (Notez qu'aucune expérience en yoga n'est nécessaire pour participer à cet atelier.)

http://www.centreyogasante.ca/Bulletin/images/CYS-Atelier-Natali-Chassez-la-deprime-2011.pdf

Je vous laisse en vous souhaitant de jouir de la vie qui est là, celle que vous traversez maintenant avec l’espoir d’un éventuel retour. Et pourquoi pas?

Et une petite dernière pensée :

«La vieillesse, c’est l’hiver pour les ignorants, et le temps des moissons pour les sages» (Proverbe juif)


mercredi 3 août 2011

Une heure et demie de pur bonheur...

Vous vous demandez très certainement qu’est-ce qui a bien pu me procurer autant de bonheur en une heure et 30 minutes…

Tout simplement, ma séance de yoga. Depuis quelques semaines, la vie passe et je remets au lendemain ma pratique de yoga, pas le temps, pas l’envie, il fait trop chaud, n’importe lequel motif est valable pour ne pas dérouler mon tapis… Mais ce matin, je m’y suis mise et j’ai réalisé combien cette pratique me manquait.

J’ai débuté ma pratique debout en Tadasana, la posture de la montagne, à ressentir le contact du sol sous mes pieds, mes racines prendre la terre, mon corps s’aligner dans l’espace et j’ai tout de suite su que cette pratique serait bienfaitrice. À chaque respiration, je me sentais vivante et présente, connectée à la terre et à mon souffle. J’ai réchauffé mon corps tranquillement sans le brusquer pour ensuite danser au rythme de ma respiration pour plusieurs salutations au soleil qui ont fait monter la chaleur en moi et éveiller toutes les parties de mon corps.

J’ai poursuivi avec plusieurs postures debout pour faire renaître mes jambes et dégourdir tout mon corps. Les étirements m’ont revitalisé. Je suis allée dans toutes les directions, flexion avant, extension de la colonne vertébrale, torsion, inversion et j’ai terminé le tout avec le roi et la reine des postures, Sirsasana, la posture sur la tête, et Sarvangasana, la chandelle sans oublier bien évidement un bon Savasana pour intégrer la pratique et ressentir les transformations que la pratique amène non seulement au corps mais également à mon état d’esprit.

Faire vibrer chaque parcelle de mon corps pour l’éveiller mais également pour me centrer et ne faire qu’un avec le souffle et tout ce qui m’entoure, voilà l’esprit de la pratique du yoga. Une fois que nous commençons, le mental se calme car il faut rester concentrer sur le mouvement et les diverses subtilités d’une posture. Je m’installe dans une posture comme s’il n’y avait que ça qui compte en raffinant et en ressentant l’effet qu’elle a sur moi.

La pratique du yoga m’apprend beaucoup sur moi-même, sur mes résistances et me permet d’abandonner ces résistances pour laisser aller derrière moi tout ce dont je n’ai plus besoin du passé. Me concentrer sur l’instant présent et voir l’avenir non pas comme un but à atteindre mais comme un chemin vers l’éveil et l’ouverture.

Voilà, je voulais partager avec vous mes observations durant cette heure et demie de pur bonheur que je viens tout juste de passer. Je conserve encore cet état de grâce que la pratique m’offre à chaque fois.

À vos tapis et bonne pratique!

Note : Il y aura plusieurs cours d'initiation au yoga qui débuterons au Centre Yoga Santé en septembre. L'horaire des cours sera disponible très bientôt... Visitez notre site pour l'horaire www.centreyogasante.ca

mardi 21 juin 2011

La nature me charme.

On dirait que la nature essaie de me charmer par tant de beauté en ce jour du solstice d'été.

C'est le jour le plus long de l'année. Profitez-en pour le vivre pleinement éveillé et conscient de tout ce qui vous entoure. Ouvrez vos yeux et laissez-vous charmer par la beauté de cette nature qui nous dévoile toute l'énergie qu'elle a emmagasinée durant la période dormante.

Je vous souhaite à tous un été lumineux, rempli de sagesse et d'humour.

lundi 13 juin 2011

Quoi faire avec les pensées durant la méditation?

«Meditation isn’t about getting rid of thoughts – you’ll think forever. Nevertheless, if you follow the breath and label your thoughts, you learn to let things go. » (Pema Chödrön – Start where you are - En français La voie commence là où vous êtes)

Durant la médiation, il n’est pas nécessaire d’arrêter de penser complètement mais plutôt de laisser les pensées être présentes sans s’y accrocher et poursuivre l’histoire. Lâcher prise sur tout ce que nous retenons et laisser aller la pensée comme si nous étions dans un rêve et que notre conscient ne pouvait pas intervenir. Reconnaitre qu’il n’y a rien de rigide ni de fixe, que tout est en perpétuel changement.

Quand nous nous apercevons que nous sommes partis vers une pensée et que nous poursuivons une histoire purement inventée, nous pouvons étiqueter cette pensée. L’étiquette peut prendre différentes formes telles que souvenirs, récrimination, angoisse sur le futur, planification, culpabilité, jugement, envie. Il suffit d'appliquer beaucoup de douceur et de sympathie pour nous même quand nous nous rendons compte que nous nous égarons en étiquetant la pensée et de retourner notre attention très délicatement sur notre souffle. Cela prend une dose d’humour et de compassion envers notre mental qui s’agite en tous sens et le ramener avec beaucoup de douceur à l’observation et à la contemplation de ce qui se passe intérieurement.

L’expérience que nous vivons est en fait constituée de sensations corporelles, du souffle qui s’infiltre en nous, des émotions qui peuvent monter, des pensées qui surgissent de nulle part, de nos sens qui entendent, goûtent, sentent, voient, ressentent. Il faut reconnaitre que tout change tout le temps et que tout ce que nous vivons, ressentons et pensons ne sont que des souvenirs qui passent. Que tout sera remplacé par autre chose éventuellement. Le mot clé pour lâcher prise est de ne pas en faire tout un drame et de laisser tout ce qui arrive nous éveiller et nous faire prendre conscience que ce que nous vivons, c’est la vie qui se présente à nous.

Et la vie est meublée d’évènements agréables, d’évènements moins agréables et d’évènements neutres. Il suffit de reconnaitre notre attirance vers les éléments agréables et notre réaction face à des éléments désagréables et de laisser être tout ce qui nous arrive comme une voie d’éveil, d’ouverture à la vie et d’apprentissage.

Je vous souhaite de lâcher-prise et de vous ouvrir à tout ce qui est avec humour, douceur et patience!

jeudi 9 juin 2011

La vie est source d'émerveillement



«Le sens de l’émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu’on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l’homme les occasions de s’émerveiller.» (Ginette Quirion – Du livre Quarante ans et toujours en 3ième année)

La vie se passe et nous la traversons très souvent les yeux fermés sans vraiment regarder ce qui nous entoure. Nous marchons, mangeons, accomplissons nos tâches comme des automates réglés au quart de tour, légèrement inconscients de ce qui nous arrive. Quand avons-nous pris le temps de regarder ce qui se passe autour de nous? Quand avons-nous regardé un arbre ou une fleur? Ou encore un coucher de soleil, la lune et les étoiles, la beauté d’un fruit bien mûr qu’on s’apprête à manger? À ressentir le plaisir de goûter un aliment ou un bon plat cuisiné? À humer l’air frais des vêtements fraîchement lavés, l’odeur douce d’une herbe qui vient d’être cueillie? À écouter le chant des oiseaux, une musique que nous aimons? À ressentir les vibrations du corps lors d’une activité physique? Toutes ces petites choses que la vie nous offre, nous les tenons pour acquis et nous ne prenons pas le temps de les apprécier. Il suffit d’arrêter de mettre l’accent sur les éléments négatifs et de voir plutôt les choses simples qui se présentent à nous et la beauté de la vie.

Aujourd’hui, arrêtez-vous pour découvrir le monde avec un regard nouveau comme si vous étiez un enfant qui remarque pour la première fois et permettez-vous de vous émerveiller de tout ce que vous allez voir, entendre, sentir, goûter et ressentir. S’émerveiller amène un sentiment de joie et de pur bonheur car tout semble nouveau.
Le yoga, la méditation et le Pilates nous offrent cette possibilité d’aiguiser notre conscience afin de jouir de tous ces cadeaux que la vie met devant nous. Ils nous ouvrent la porte et élargissent notre champ de conscience. Ils sont d’excellents outils pour développer notre capacité à être éveillé et attentif.

Je vous souhaite à tous de redécouvrir le monde sous un nouveau jour avec les yeux de l’enfant prêt à s’émerveiller de ce qu’il rencontre.

mercredi 20 avril 2011

Lâcher-prise

«Lâcher prise, ce n’est pas juger, mais accorder à autrui le droit d’être humain.» (Source inconnue)

Je reviens tranquillement à la vie, après la dure épreuve qu’est de perdre un être cher. Et j’apprends de plus en plus à lâcher prise. À laisser mon corps s’ouvrir et s’épanouir sur mon tapis de yoga. À laisser mes émotions monter sans les restreindre, ni les repousser. À laisser aller un peu de ce que je suis ou plutôt de ce que j’étais pour devenir autre chose; peut-être quelque chose de mieux, mais peut-être pas non plus. À laisser la vie me guider vers des choix équilibrés et à ne pas insister sur des éléments qui ne sont peut-être pas si importants quand j’y repense bien.

À laisser l’autre être tel qu’il est sans vouloir le modifier, sans vouloir le transformer en une image que je me fais de la perfection. Au fait, c’est quoi au juste la perfection? Qui peut la décrire? Nous avons tous une idée de ce que doivent être les choses, mais si nous étions dans l’erreur et que tout était déjà parfait tel quel. Que seule notre perception obstrue notre vision de la beauté de la vie qui s’ouvre devant nous.

Permettons-nous de vivre tout ce qui arrive avec ouverture et sagesse pour profiter de tout ce qui passe, que ce soit agréable ou non. Tout ce qui arrive nous enseigne et nous offre la possibilité de grandir et de de nous épanouir.

Profitons bien de la vie pendant que nous l’avons. Si nous connaissions l’heure à laquelle nous allons nous éteindre, peut-être penserions nous à mettre plus de joie dans notre vie. Et je vous laisse avec cette belle pensée de Jacques Salomé :


J’ai appris avec beaucoup de surprise
que le temps s’accélérait en vieillissant
et qu’il était important,
non pas d’ajouter des années à la vie,
mais de la vie aux années.

J’ai appris malgré moi
que je savais beaucoup de chose avec ma tête
mais très peu de choses avec mon cœur.

jeudi 3 mars 2011

Ma mère m'a appris

«On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.» (Antoine de St-Exupéry)


Ma mère m’a appris la signification profonde du mot compassion; être capable de rester en présence de la souffrance de l’autre sans avoir le désir de faire quoi que ce soit pour la diminuer.

Elle m’a appris le sens du non-attachement; à laisser venir à nous ce qui veut bien venir à nous et à laisser partir ce qui a besoin de partir.

Elle m’a appris à ne pas avoir peur; de remplacer ce sentiment par la confiance, de faire confiance en la vie.

Elle m’a appris l’impermanence; que tout change tout le temps, de profiter de chaque instant avec les gens que nous aimons.

Elle m’a appris la vie.

Elle m’a appris tout ça au cours de mon existence, mais c’est la journée de son départ que ces mots ont vraiment pris tout leur sens en moi.

Tu resteras toujours dans mon cœur ma belle petite Rose d’amour. Merci pour tous tes enseignements.

Tu continueras à vivre longtemps dans le cœur de toute ta belle et grande descendance et de tous ceux qui t’aiment.

mercredi 9 février 2011

La chasse à la peur

«Le courage consiste à dominer sa peur, non pas à ne pas avoir peur» (François Mitterrand)

La peur, ce sentiment qui nous prend au plexus solaire et qui nous tord les boyaux. Vous savez de quoi je veux parler? Cette peur qui nous scie en deux, qui nous noue les organes, nous donne la nausée, l’envie de vomir, nous étourdie, nous donne la diarrhée ou nous constipe. Maintenant, vous comprenez un peu mieux?

Nous sommes tous, au cours de notre existence, confrontés à des peurs. Quelles soient réelles ou non, nous avons tous eu droit à une petite frousse à un moment ou l’autre de notre vie. Mais certaines peurs plus tenaces que d’autres restent ancrées en nous et nous rendent la vie difficile. Pour reconnaitre une peur réelle d'une peur non réelle vous pouvez vous référer à ce billet blog écrit au début de mon expérience de bloggeuse. Suivez le lien pour lire l’article: http://yoginatali.blogspot.com/2010/01/prisionnier-de-la-peur.html

Comment fonctionne la peur non-réelle? Notre esprit créatif s’invente une histoire. Cela peut être basé sur une expérience passée, sur des éléments que nous connaissons de la vie, des gens autour de nous ou des choses que nous imaginons. De plus en plus notre imaginaire alimente l’histoire de façon à construire un bon scénario horrifiant. Parfois digne de se mériter un Oscar! Nous y croyons à cette histoire, elle est vraiment bonne, nous y restons enfermés et nous pensons que ces monstres arriveront à nous dévorer ou que la fin atroce de notre film se produira. Mais tout cela n’est que fiction. Il faut s’en rendre compte et ce dire, c’est n’est qu’un film qui joue dans ma tête et qui m'amène ce sentiment de peur.

Que se passe-t-il alors dans le corps physique quand la peur reste présente ou même s’intensifie et devient chronique? Il y a contraction des muscles un peu partout à travers le corps et nous ressentirons une boule au niveau de l’estomac et des intestins, comme si nous avions reçu un direct au plexus solaire. Si la peur est maintenue pendant longtemps imaginez le dommage qu’elle peut opérer en vous! Cela peut même développer des maladies du système digestif à la longue, ulcère d’estomac, côlon irritable, reflux gastrique et plusieurs autres. Les peurs chroniques affectent grandement notre santé.

Comment peut-on se débarrasser de la peur? Nul besoin de s’en débarrasser, ni de s’en éloigner. Cela constitue une bonne nouvelle! Nous devons par contre l’identifier et reconnaitre que ce n’est pas une peur fondée, qu’elle vit en nous par notre imaginaire trop créatif. S’ancrer dans le moment présent, reconnaitre la peur, se détendre dans la peur, l’interroger, prendre conscience des nœuds que la peur installe en nous sont tous des éléments qui nous aideront à diminuer son emprise sur nous. Il faut parfois même rire de nos peurs. Le rire est un excellent chasseur de peur. Bâtir la confiance en soi constitue également un atout très important dans cette chasse.

Partez donc à la chasse à la peur aujourd’hui et rirez-en!

La méditation sur le principe de RAIN constitue une bonne façon d’aborder et de transcender vos peurs. Vous trouverez la technique dans l’article en suivant ce lien :
http://yoginatali.blogspot.com/2010/01/meditation-selon-le-principe-rain.html

lundi 7 février 2011

Espace de bonheur

«La beauté est indissociable du regard de celui qui voit» (Heinz Pagels)



Je vous offre un petit cadeau photographique pris au merveilleux parc de la Mauricie, moi en méditation devant la splendeur de la nature et surtout dans le calme du silence.

J’y étais un jour et j’ai trouvé apaisant l’espace dans lequel je me trouvais. C’est pourquoi, quand je suis prise dans le tourbillon de la vie quotidienne et que j'en ressens le besoin, j’y retourne souvent par la pensée. Je m’assois et je me dépose dans cet espace de paix qui peut revivre en moi de façon très vive, je mets tous mes sens au service de cette visualisation, la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et même le goûter. J’imagine les textures, les couleurs, les odeurs, le vent qui touche ma peau, le chant des oiseaux, tout ce qui peut faire naitre la sensation d’y être. Nul besoin d’être physiquement dans un endroit pour y retourner, notre imaginaire peut reconstruire ce que nous désirons. C’est mon espace à moi, celui où personne ne peut m’atteindre, où je me sens forte et puissante, où je suis unie à la terre, à l’univers et à tout ce qui m’entoure et surtout c’est mon endroit de guérison. J’y laisse mes pensées, mes blessures et je me laisse guérir par cet endroit de calme. Le silence apparait dans mon esprit et je retrouve ce sentiment de plénitude et de bien-être. Je souhaite que chacun possède un tel endroit qu’il peut visiter sans retenue! Dans mon cas, en plus d’y retourner mentalement, j’ai la chance d’y retourner physiquement de temps à autre… c’est toujours un immense sentiment de bien-être qui m’envahie aussitôt que je mets la clé dans le contact car ma destination s’appelle bonheur.

Je vous souhaite à tous de trouver un espace comme celui-ci et de le visiter le plus souvent possible.

mercredi 2 février 2011

Méditation pour changer un élément dans notre vie

«Pour s’améliorer, il faut changer. Donc, pour être parfait, il faut avoir changé souvent » (Wiston Churchill)

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre » (Marc Aurèle)

Nous sommes constamment confrontés à des choix qui s’offrent à nous. Nous choississons les aliments pour nous nourrir, les relations et les pensées que nous entretenons, les films que nous regardons, etc. Parfois, nos choix sont sains et nous apportent santé et bien-être. Il nous arrive que nous choisissons des éléments moins bons pour notre système en l’intoxiquant de diverses façons. Que ce soit avec l’alcool, la cigarette, les drogues, les mauvais gras, les sucres raffinés, les farines blanches, les mauvaises relations, les mauvaises pensées, les films de violence, l’inactivité nous intoxiquons notre corps et notre esprit.

Il est possible d’opérer des changements dans nos vies en éliminant certaines toxines, mais il faut y aller doucement et sans tenter d’éliminer ou de changer tout d’un seul coup. Il faut travailler un élément à la fois en acceptant parfois les rechutes. Mais il est possible de changer quand nous définissons l’intention du changement clairement.

Je vous offre aujourd’hui une méditation pour vous aider à changer quelque chose dans vos habitudes de consommation ou de vie, ici je parle de consommation physique mais également mentale.

Voici les étapes de la méditation :

  • S’assoir confortablement en se déposant et en se détendant. Prendre un moment pour arriver dans le corps pour ressentir le souffle et se détendre dans l’expérience. Cette étape peut durer entre 5 et 15 minutes, elle est importante pour calmer l’agitation du mental et s’ouvrir à l’expérience.
  • Ensuite, nous pouvons déterminer quel élément nous voulons modifier dans nos habitudes de vie. Je donne quelques exemples : arrêter de prendre du café, diminuer ma consommation de sucre ou d’alcool, remplacer les farines blanches par des farines de blé complet, augmenter le nombre d’heures d’entrainement par semaine, prendre du temps pour me reposer, remplacer mes pensées négatives par des pensées joyeuses, me débarrasser d’une relation toxique avec x… Vous pouvez continuer cette liste à votre guise.
  • Voici les phrases à se répéter une à la fois pendant 4 ou 5 minutes, prendre du temps pour chaque phrase. Observer les réactions physiques quand la phrase résonne en nous. Demeurer dans l’observation du corps physique. Chaque phrase apportera peut-être des transformations dans les sensations ressenties et fera peut-être monter certaines émotions.
    o Amener l’attention à l’élément qu’on désire changer. Verbe…
    o Amener l’intention. J’ai l’intention de…
    o Amener la volonté. Je vais…
  • Exemple
    o Diminuer ma consommation d’alcool
    o J’ai l’intention de diminuer ma consommation d’alcool
    o Je vais Diminuer ma consommation d’alcool

Bonne détoxification!

mercredi 26 janvier 2011

N'en faites pas un plat

«We already have everything we need » (Pema Chödrön)

La vie est une succession d’évènements heureux et moins agréables. Chaque situation arrive que nous le désirions ou non. Si nous accueillons tout comme une expérience et rien d’autres au lieu de voir chaque chose comme une montagne et d’en faire tout un drame, nous pourrons prendre conscience que tout change tout le temps, que rien ne reste. Même les éléments agréables disparaissent. On voudrait s’y accrocher mais elles partent également.

S’arrêter et prendre le temps de s’unir à l’espace heureux qui nous habite nous permet de voir chaque situation qui nous arrive comme une expérience de vie. Elle nous permet également de s’éveiller et de grandir de notre souffrance. Si quelqu’un n’a jamais connu la souffrance, il aura de la difficulté à reconnaître la non-souffrance. Tandis que lorsque nous connaissons une souffrance et que celle-ci passe, nous apprécions encore plus la non-souffrance après.

L’esprit humain prend plaisir à amplifier ses peines et ses souffrances, il se raconte constamment des histoires où il crée sa propre identité, son monde intérieur et ses problèmes. Il croit sincèrement qu’il souffre. Nous pouvons briser ce schéma de pensée en modifiant nos habitudes de pensées et en reconnaissant que chaque situation, chaque pensée, chaque émotion, chaque évènement n’est qu’un souvenir qui passe. Tout sera remplacé par autre chose à un moment ou à un autre. Il suffit d’attacher moins d’importance aux évènements. De ne pas en faire tout un plat!

Afin d’atteindre ce niveau d’éveil et de compréhension, il faut écouter avec beaucoup de douceur et de compassion ce qu’il y a à l’intérieur de nous par la méditation et l’introspection. Sans jamais rien forcer, nous devons développer notre cœur tendre que l’on appelle la boddhichitta. La boddhichita est notre centre d’éveil et de compassion. Il y a en chacun de nous le pouvoir de s’éveiller et une clarté mais nous l’avons oublié ou nous l’ignorons lorsqu’elle nous envoie des messages. La façon de s’éveiller et de se reconnecter à notre boddhichitta est la pratique de la méditation. Elle nous permet de devenir l’observateur de nos pensées, de se détendre dans l’expérience qu’elle soit agréable ou non et de faire face à nos peurs, de les confronter et de laisser notre boddhichitta s’ouvrir à notre propre souffrance. Ainsi nous pourrons développer de la compassion pour nous-même. Ayant reconnu la souffrance en nous, nous pourrons alors la reconnaître dans l’autre. Nous pourrons reconnaitre lorsqu’une personne s’exprime devant nous que c’est son corps de souffrance qui s’exprime et que la réaction de l’autre n’a rien à voir avec nous.

Ne restons pas prisonnier de nos pensées et de nos peurs, attachons leur moins d’importance et elles se dissoudront dans l’espace avec notre souffle. Vivons plutôt l’instant présent qui est là, à notre portée, en appréciant tout ce qui nous entoure et surtout en se réjouissant de la vie et de ses mystères.

Je vous souhaite de retrouver ce grand sourire qui se trouve à l’intérieur de votre cœur, là où réside votre boddhichitta!

jeudi 20 janvier 2011

Réflexion sur la compassion

« Ayant médité la douceur et la compassion, j’ai oublié la différence entre moi et les autres. » (Milarepa)

J’aime bien cette définition de la compassion qui m’a été enseignée par mon excellent professeur Hart Lazer.

« La compassion c’est d’avoir la capacité d’être en présence de la souffrance de l’autre sans avoir le désir de changer quoi que ce soit. Quand notre action est basée sur la diminution de notre propre souffrance ce n’est pas de la compassion. »

jeudi 13 janvier 2011

Poème instant de douceur

Je vous offre un beau poème pris sur le site www.eternelpresent.ch que vous pouvez visiter. C'est un site qui offre de beaux textes inspirants et de l'information sur la spiritualité. Bonne découverte et voici ce beau poème:
Un instant de douceur

Je marche sur la Terre au milieu de cette vie trépidante
Tout le monde semble vouloir courir pour atteindre un but imaginaire
Pas le temps d'écouter
Pas le temps de rêver
Pas le temps de sourire
Pas le temps d'accueillir
Le tourbillon s'accélère et nous nous laissons emporter par le temps
Alors je m'arrête
Je souffle
Je respire
L'air emplit mes poumons de cette Vie qui coule en douceur
des étoiles jusqu'à mon coeur
Immobile
J'écoute
J'accueille
J'observe
Je ressens
Je prends le temps et le temps disparaît
Hors du temps me voilà dans l'unique instant
L'éternel présent que la vie m'offre à chaque instant
La paix m'envahit et la douceur me submerge
La fenêtre s'ouvre et l'Amour s'engouffre comme
une rafale de vent cosmique
Et je vois tous ces coeurs qui courent, prêts a s'ouvrir
Je vous aime
Soyez doux et bons
Prenez le temps de l'instant

Avec douceur...

mardi 11 janvier 2011

S'émerveiller à chaque instant

« La joie est en tout, il faut savoir l’extraire » (Confucius)

« L’espérance d’une joie est presque égale à la joie » (William Shakespeare)

«Si nous sommes dans la joie, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent » (Horace)

« On appelle ‘bonheur’ un concours de circonstances qui permettent la joie. Mais on appelle la joie cet état de l’être qui n’a besoin de rien pour se sentir heureux.» (André Gide)

« La joie intérieure réside au plus intime de l’âme; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais » (Sainte Thérèse de Lisieux)


Je ne pouvais me décider quelle citation prendre, alors je vous en offre plus d’une!

S’émerveiller de la vie qui circule en nous et de tout ce qui nous entoure nous permet de retrouver ce sentiment de joie qui nous habite. Même dans les moments difficiles, nous sommes les maîtres de nos états intérieurs. Nous pouvons diriger le sens de nos pensées comme nous le désirons. Si nous nous imaginons un grand sourire dans le cœur et que nous laissons monter un sentiment de contentement de ce que nous sommes, nous pourrons accéder à la joie qui sommeille toujours en nous. La graine est là, il faut simplement l’arroser au lieu d’arroser nos émotions négatives en ressassant le passé ou encore en imaginant un futur irréel.

L’instant présent est l’espace que nous oublions de meubler et d’habiter par notre présence, nous l’ignorons tout simplement, trop préoccupés que nous sommes par le passé et le futur. Il suffit de prendre conscience de cet instant pour retrouver la paix et la joie qui sont toujours disponibles à chaque respiration.

Quand tout semble basculer autour de nous, il suffit de s’assoir, prendre le temps d’observer notre respiration et de se réjouir d’être tout simplement en vie et présent. De se permettre d’oublier le passé et d’arrêter d’angoisser sur le futur et vivre intensément chaque respiration pour se sentir en vie et pleinement conscient du corps physique. D’imaginer un grand sourire dans le cœur et que ce sourire puisse même apparaitre à nos lèvres et dans nos yeux.

Profitons de la vie pendant qu’elle passe et surtout profitons de chaque instant pour être pleinement conscient et créons la joie en nous par notre pensée!