Bienvenue sur le blog de Natali Gagnon

Je vous souhaite d'agréables découvertes dans ces articles que j'écris en m'inspirant des gens que je rencontre, des lectures que je fais et surtout de la vie et de mes propres expériences.

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Namasté !

samedi 2 janvier 2010

Prisionnier de la peur

Cet article est inspiré d’un article de la revue Yoga Journal Befriend your fears paru dans le numéro d’août 2007 et de mon expérience.

Les pensées générant la peur nous prennent d’assaut et assombrissent une grande partie de notre existence. Nous nous attendons à des problèmes et nous sommes incapables de vivre dans le moment présent car nous nous projetons dans un avenir irréel. Ces peurs proviennent de différentes sources, soit de nos expériences, de l’enfance, des messages que nous avons reçus, de nos blessures d’enfance, de la société.

Il y a des peurs fondées et nécessaires, comme lorsqu’on est devant un obstacle en conduisant nous devons réagir pour l’éviter. Quand on est près d’un précipice, nous devons être prudents pour ne pas tomber. Quand on ressent une douleur aigüe, il faut contacter le 911. Ce sont des exemples où la peur est nécessaire et réelle.

Il y a aussi des peurs non réelles, des choses que nous imaginons qui vont nous arriver dans le futur. Ces peurs sont simplement des scénarios que nous nous inventons. Des moments précieux de notre vie sont perdus lorsqu’ils sont envahis par des sentiments tels que la peur. Cela nous empêche d’avancer dans la vie, nous restreint et nous emprisonne. Nous oublions le bon sens en entrevoyant des problèmes à l’horizon sans vivre l’instant présent.

Quand nous vivons dans la peur, nous créons des mécanismes pour nous protéger. Un de ces mécanismes est la contraction musculaire. Une peur chronique peut développer une armure, le corps devient alors un paquet de muscles tendus qui se défend pour sa propre existence. La peur emprisonne aussi l’esprit. L’esprit imaginatif se raconte continuellement des histoires nous rappelant sans cesse les fins atroces qui pourraient arriver.

Pour s’éloigner de la peur, nous pouvons le faire de différentes façons comme s’occuper à outrance, juger, critiquer les autres, manger, boire, se droguer. Mais ces efforts pour éviter la peur les renforcent, nous laissant l’impression d’être inadéquat.

Il faut simplement avoir de la compassion et de l’attention pour cette peur, cela va nous aider à s’en débarrasser. Se demander : Qu’est-ce qui se passe à l’intérieur en ce moment? Devenir conscient des histoires que nous nous racontons. Quelles sont les sensations du corps et les émotions que cela fait surgir? Mettre des mots sur la peur. Tranquillement, nous réaliserons que la peur a de moins en moins de pouvoir sur nous. Nous pouvons également lui demander ce qu’elle veut de nous et écouter ce qu’elle a à nous dire.

Nous aurons besoin de beaucoup d’amour et de compassion pour guérir et échapper à un tel sentiment qu’est la peur. À travers la méditation, nous développons la conscience nous permettant ainsi d’apprendre ce qui se passe à l’intérieur afin de voir clairement. Nous cultivons la compassion pour pouvoir se l’offrir à soi-même autant qu’aux autres. Il suffit d’être conscient de respirer avec la peur et de l’inviter à s’assoir avec nous, de la regarder et surtout de ne pas la juger.


Méditez sur vos peurs et leur pouvoir sur vous diminuera!

1 commentaire:

  1. Une de mes résolution cette année est justement d'afforter mes peurs, ne pas les laisser controler ma vie et foncer...Apprendre à les connaîtres, vivre avec et tranquillement les laisser partir...

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